Anatomie de la respiration
Il est fort probable qu’il vous soit arrivé plus d’une fois d’essayer de vous calmer lors d’une période d’agitation, de stress, ou bien encore de joie intense. Peut-être était-ce durant un exercice physique, durant l’entretien le plus important de votre vie, ou bien encore juste avant un examen d’anatomie ? Dans tous les cas, les mots de ceux qui nous entourent sont bien souvent les mêmes : “Respire doucement, ça va aller”. Mais au fait, c’est quoi la respiration?
Dans le monde médical, la respiration est connue sous le terme de ventilation pulmonaire, et est décrite comme les mouvements d’air entre l’atmosphère et les alvéoles pulmonaires. Elle consiste en deux événements : L’inspiration, quand l’air pénètre dans les poumons, et l’expiration, quand l’air est expulsé des poumons. La ventilation pulmonaire est l’une des quatre étapes de la respiration, les trois autres étant la diffusion, le transport, et la régulation du gaz. Le passage vers les poumons est assuré par les voies aériennes et, ensemble, ces composants forment l'appareil respiratoire, qui est situé à l'intérieur de la cavité thoracique ou de la cage thoracique.
La cage thoracique et sa paroi entourent cette cavité et ses structures et jouent un rôle essentiel dans la ventilation pulmonaire. Le diaphragme et différents autres muscles sont aussi impliqués dans les mécanismes de la ventilation. L’action de respirer est finement contrôlée par le centre respiratoire situé dans le tronc cérébral.
Composants mécaniques |
Cage thoracique : Sternum, 12 côtes, 12 vertèbres thoraciques Muscles de l’inspiration (respiration calme) : Diaphragme, muscles intercostaux Mucles accessoires de l’inspiration (utilisés en cas de détresse respiratoire) : Sternocléidomastoïdien, muscles scalènes, dentelé antérieur, grand pectoral, petit pectoral, trapèze, latissimus du dos (grand dorsal), érecteur du rachis, iliocostal lombaire, carré des lombes Muscles de l’expiration (utilisés en cas d’expiration forcée) : Muscle droit de l'abdomen, transverse de l'abdomen, oblique externe, oblique interne, latissimus du dos (grand dorsal) |
Voies respiratoires |
Voies de conduction : nez, nasopharynx, larynx, trachée, bronches, bronchioles, bronchioles terminales Zones de respiration : Bronchioles respiratoires, alvéoles pulmonaires |
Cycle respiratoire |
Inspiration : Le diaphragme se contracte et tire vers le bas, les muscles intercostaux se contractent et étendent la cage thoracique → l’air pénètre les poumons Expiration : Le diaphragme se relâche et remonte, les muscles intercostaux se relâchent et le volume thoracique diminue → l’air s’échappe des poumons |
Centre respiratoire | Groupes neuronaux de la moelle allongée et du pont du tronc cérébral : Groupe respiratoire dorsal : Centre de l’inspiration Groupe respiratoire ventral : Expiration forcée (active) Centre pneumotaxique : Contrôle le rythme et la profondeur de la respiration |
Relations cliniques | Tachypnée, bradypnée, hyperventilation, hypoventilation, syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA), pneumothorax, emphysème, atélectasie |
Cet article traitera des bases de l’anatomie de la respiration et décrira les composants anatomiques qui bougent toutes les 5 secondes pour vous maintenir en vie.
- Cage thoracique
- Muscles de la respiration
- Poumons et voies respiratoires
- Mécanismes de la respiration
- Régulation de la respiration
- Volet thoracique
- Sources
Cage thoracique
Structures composantes
La cage thoracique est une composante de la paroi thoracique qui renferme la majorité des structures du système respiratoire. Elle constitue le cadre osseux nécessaire à la respiration. En forme de dôme, la cage thoracique offre la rigidité nécessaire pour protéger les organes, participer au soutien du poids des membres supérieurs et servir de point d'ancrage aux muscles. Malgré sa résistance, la cage thoracique est dynamique, permettant ainsi la ventilation pulmonaire. Ce potentiel de mouvement est dû à la flexibilité des côtes et de leurs articulations. La cage thoracique est composée du squelette thoracique, comprenant le sternum, 12 paires de côtes et 12 vertèbres thoraciques, associées respectivement aux cartilages costaux et aux disques intervertébraux.
Côtes
Les côtes sont des structures légères et résilientes. Il en existe trois types : les vraies côtes, les fausses côtes, et les côtes flottantes. Elles forment la majeure partie de la cage thoracique, s'étendant des parois thoraciques postérieures aux parois thoraciques antérieures. Elles sont attachées à leur extrémité antérieure par des cartilages costaux, qui permettent soit une fixation directe au sternum, soit à l’arc costal. Certaines côtes, appelées côtes flottantes, ne possèdent pas d'attache antérieure. Les cartilages costaux flexibles confèrent à la paroi thoracique l'élasticité dont elle a besoin.
Le sternum forme la portion centrale de la cage thoracique antérieure et se compose de trois parties : le manubrium, le corps et le processus xiphoïde. Le long de ses bords latéraux, le sternum présente des incisures costales où s'insèrent les cartilages costaux. Les vertèbres thoraciques numérotées de T1 à T12 forment une partie de la cage thoracique postérieure. Elles possèdent des facettes costales bilatérales sur les corps vertébraux, où s'insèrent les têtes des côtes. Ces têtes se fixent également partiellement aux disques intervertébraux. À l'exception des deux ou trois dernières vertèbres thoraciques, elles présentent également des facettes costales sur les processus transverses pour l'articulation avec les tubercules des côtes.
Tous les composants squelettiques mentionnés ci-dessus complètent la cage thoracique de l'avant vers l'arrière, offrant à la fois protection et flexibilité pour la ventilation. Cependant, la cage thoracique est ouverte à ses extrémités supérieure et inférieure par ce qu'on appelle les orifices du thorax. L'orifice supérieur permet le passage de la trachée, facilitant ainsi le mouvement de l'air pendant la respiration. L’orifice thoracique inférieur, beaucoup plus grand, est intégralement recouverte par le diaphragme.
Vous trouverez plus de détails sur le thorax ci-dessous :
Muscles de la respiration
Muscles thoraciques
Bien que la cage thoracique offre une structure résistante mais flexible, il serait impossible de respirer sans l'action des muscles thoraciques. Des détails supplémentaires seront fournis ci-dessous, mais la ventilation s'effectue par l'expansion et la contraction des poumons. L'une des façons d'y parvenir consiste à modifier le diamètre antéro-postérieur de la cavité thoracique en élevant ou en abaissant les côtes. Les muscles les plus importants pour soulever la cage thoracique sont les muscles intercostaux externes ; ils font partie du groupe de muscles intercostaux situés dans les espaces intercostaux entre les côtes. Les intercostaux externes constituent la couche la plus superficielle de ce groupe, tandis que les deux autres couches plus profondes sont les intercostaux internes et les intercostaux intimes. Au total, il y a 11 paires de muscles intercostaux externes, s'étendant entre les tubercules des côtes et les articulations costochondrales. Ils s'étendent dans une direction antéroinférieure entre les bords des deux côtes adjacentes.
Les muscles intercostaux internes jouent également un rôle important dans la modification de la dimension antéropostérieure de la cavité thoracique. Composés eux aussi de 11 paires, ces muscles s'étendent le long des corps et des cartilages costaux des côtes, entre le sternum et l'angle des côtes. Ils se fixent entre le sillon costal et le bord supérieur de deux côtes différentes dans les espaces intercostaux.
Muscles du cou
Les intercostaux externes et internes ne fonctionnent pas seuls lors de la respiration. Ils sont assistés par les muscles sternocléidomastoïdiens et scalènes, situés au niveau du cou.
Les muscles sternocléidomastoïdiens ont pour origines le manubrium du sternum et l'extrémité sternale de chaque clavicule ; ils s'insèrent sur le processus mastoïde de l'os temporal et la ligne nucale supérieure de l'os occipital. Cela leur permet d'élever le sternum et la clavicule, soulevant ainsi les côtes lors de l'inhalation. Ils ont donc un rôle accessoire dans la ventilation pulmonaire.
Les muscles scalènes jouent également un rôle dans l'inspiration. Ils sont au nombre de trois de chaque côté du cou : le scalène antérieur, le scalène moyen et le scalène postérieur – tous impliqués dans la respiration. Le muscle scalène antérieur part des tubercules antérieurs des processus transverses des vertèbres C3 à C6 et s’étend jusqu'à la première côte, contribuant à son élévation. Le scalène moyen s'étend des processus transverses de l'axis et des vertèbres C3 à C7 jusqu'à la première côte, qu'il aide également à soulever. Le scalène moyen est le plus important pour la respiration dans ce groupe. Le scalène postérieur passe des tubercules postérieurs des processus transverses des vertèbres C4 à C6 jusqu'à la deuxième côte, contribuant ainsi à l'élévation de cette dernière.
Muscles de la ceinture pectorale
Parmi les muscles de la ceinture pectorale, celui qui nous intéresse dans le cadre la respiration est le muscle dentelé antérieur. Il recouvre la partie latérale du thorax et forme la paroi latérale de l'aisselle. Il prend son origine sur les huit premières paires de côtes et s'insère sur le bord médial de la scapula (omoplate). En fixant la scapula en position, ce muscle joue un rôle important dans la respiration laborieuse lorsque l'on saisit un support ou que l'on adopte la position dite du trépied.
Muscles abdominaux
Comme vous pouvez le voir, l'acte de respirer que l’on tient souvent pour acquis et dont on est presque inconscient, est en réalité très complexe et implique de nombreux muscles. Il n'est donc pas surprenant que les muscles de la région abdominale y participent eux aussi. Plus précisément, le muscle droit de l'abdomen tire les côtes vers le bas lors de l'expiration active. Il prend son origine au niveau de la symphyse pubienne et de la crête pubienne et s’insère sur le processus xiphoïde ainsi les cartilages costaux des côtes 5 à 7. Ce muscle pair est séparé par la ligne blanche (linea alba).
Le diaphragme est une autre structure cruciale qui permet la respiration. Alors que les autres muscles modifient principalement le diamètre de antéropostérieur de la cavité thoracique, le diaphragme allonge et raccourcit la cavité en se déplaçant de haut en bas. Cette action permet également d'expandre et de contracter les poumons. Le diaphragme, en forme de dôme, sépare les cavités thoracique et abdominale. Il est le principal muscle de l'inspiration et prend son origine sur sa périphérie fixe et circulaire, qui s'étend autour du bord inférieur de la cage thoracique et des vertèbres lombaires supérieures. Ainsi, seule sa partie centrale est capable de se déplacer pendant la respiration. Le diaphragme est constitué de deux coupoles, une droite et une gauche, qui s'élèvent jusqu'au niveau du 4ème espace intercostal.
Poumons et voies respiratoires
Jusqu'à présent, vous avez vu que la cage thoracique constitue un cadre qui entoure le système respiratoire et permet la respiration. Plusieurs muscles agissent sur la paroi thoracique ; ils s'étendent sur plusieurs régions du corps telles que la paroi thoracique elle-même, le cou, la ceinture scapulaire (pectorale) et l'abdomen. En modifiant la forme de la cage thoracique, l'air se déplace entre l'environnement extérieur et les poumons à travers une série de voies aériennes, dont les détails seront abordés dans cette section.
Les voies respiratoires sont subdivisées en zone de conduction (voies aériennes) et en zone de respiration. Les voies aériennes transportent l'air à l’intérieur et à l’extérieur des poumons, tandis que la zone respiratoire, formée par les alvéoles, est le lieu où s’opèrent les échanges gazeux. Les voies aériennes se composent des éléments suivants :
- Nez
- Nasopharynx
- Larynx
- Trachée
- Bronches
- Bronchioles
- Bronchioles terminales
En plus de transporter l'air, les voies aériennes le filtrent, l’humidifient et le réchauffent également. Ces fonctions sont assurées par les cils et les cellules à mucus qui tapissent les parois des voies aériennes. Dans le larynx, ces voies sont renforcées par des anneaux de cartilage hyalin en forme de C. Tout ce qui se trouve en dessous du larynx est anatomiquement classifié comme l'arbre trachéobronchique. La trachée, qui se trouve dans le médiastin supérieur, sert de tronc à ce fameux arbre. Au niveau de l'angle sternal, elle se divise en deux bronches principales (dites aussi primaires ou souches), chacune allant vers un poumon. Celles-ci pénètrent dans les poumons au niveau du hile du poumon. À l'intérieur des poumons, les bronches se divisent en bronches plus petites, formant les branches de l'arbre trachéobronchique.
Les bronches principales (primaires) se divisent en bronches lobaires (secondaires) qui alimentent les différents lobes des poumons. Ces bronches se divisent ensuite en bronches segmentaires (tertiaires), chacune desservant un segment bronchopulmonaire spécifique. Elles continuent de se subdiviser et de se ramifier, se terminant par des bronchioles terminales et enfin par des bronchioles respiratoires qui acheminent l'air vers les alvéoles pulmonaires.
L'air transporté par les voies aériennes pendant la ventilation finit par atteindre les poumons. Ces organes vitaux de la respiration situés dans le thorax sont responsables de l'échange d'oxygène et de dioxyde de carbone. Ces structures molles et spongieuses sont très élastiques et se trouvent de chaque côté du cœur, séparées l'une de l'autre par le médiastin. Chaque poumon possède une extrémité supérieure appelée apex, qui s'étend jusqu'au niveau correspondant au col de la première côte, environ 2,5 cm au-dessus du niveau de la clavicule. La base du poumon est la surface inférieure concave qui repose directement sur le diaphragme. Le poumon droit a trois lobes, tandis que le poumon gauche en a deux, de façon à laisser de la place au cœur. Les bronches principales transportant l'air pénètrent dans le poumon au niveau du hile, situé sur sa face médiastinale.
Les sacs pleuraux, entourant les poumons, sont essentiels au mécanisme de la ventilation. Ces sacs sont constitués de deux membranes (feuillets) continues : la plèvre viscérale et la plèvre pariétale. La plèvre viscérale est en contact direct avec les poumons, tandis que la plèvre pariétale tapisse la surface interne de la paroi thoracique. Entre ces deux couches se trouve la cavité pleurale, un espace potentiel contenant une très petite quantité de liquide, essentielle à la lubrification et à la cohésion des feuillets pleuraux. Ce liquide contribue également à la pression négative créée dans la cavité, indispensable à la ventilation.
Mécanismes de la respiration
Vous avez maintenant toutes les pièces et la compréhension nécessaires pour assembler le puzzle de la respiration. Vous connaissez désormais l’agencement des structures du système respiratoire à l'intérieur d'une cage thoracique à la fois osseuse et flexible. Un certain nombre de muscles agissent ensuite sur cette cage pour en modifier le diamètre et permettre à l'air d'entrer ou de sortir des poumons par les voies aériennes.
Lors d’un cycle respiratoire, les poumons peuvent être étendus et contractés de deux manières : d'abord en allongeant et en raccourcissant la cavité thoracique, puis en augmentant et en diminuant son diamètre antéropostérieur. Le premier mécanisme est principalement assuré par le diaphragme, tandis que le second résulte de l'élévation et de l’abaissement des côtes. Les deux phases de la ventilation sont l'inspiration et l'expiration.
Inspiration
L'inspiration implique l'entrée de l'air dans les poumons depuis l'environnement extérieur. L'inspiration normale au repos est réalisée par le diaphragme, qui allonge et raccourcit la cavité thoracique. Le diaphragme se contracte et tire les surfaces inférieures des poumons vers le bas. Simultanément, les muscles de l'inspiration élèvent la cage thoracique. Ces muscles sont principalement les muscles intercostaux externes. En soulevant les côtes et en poussant les organes abdominaux vers le bas, le volume intrathoracique augmente. En raison de l'attachement de la plèvre pariétale à la paroi thoracique et de la tendance des poumons à se rétracter vers le hile, une pression négative constante est créée dans la cavité pleurale. C’est le même principe lorsqu’une fine couche d'eau maintient deux morceaux de plastique attachés. Les poumons sont donc fixés à la plèvre viscérale, qui reste en contact avec la plèvre pariétale grâce au liquide. La plèvre pariétale, elle, est en contact avec la paroi thoracique. En conséquence, lorsque les muscles de l'inhalation étendent la paroi, les poumons n'ont d'autre choix que de s'étendre également. Cette action abaisse la pression intrapulmonaire, qui devient alors inférieure à la pression externe. Comme l'air tend naturellement à se déplacer de la haute pression vers la basse pression, il afflue dans les poumons. Les muscles doivent se contracter pendant la phase d'inspiration, c’est donc un processus actif.
À certains moments, vous pourriez avoir besoin de respirer plus profondément ou plus fortement, comme par exemple pendant un exercice physique. Dans ce cas, des muscles accessoires interviennent également et augmentent encore un peu plus la taille de la cavité thoracique en tirant davantage sur le sternum et les deux premières côtes. Ces muscles sont les muscles sternocléidomastoïdiens, les scalènes et le muscle dentelé antérieur.
Expiration
Bien que l'inspiration soit un processus actif, l'expiration est un processus passif car elle utilise l'élasticité naturelle des muscles et des poumons. Pendant l'expiration normale, les muscles intercostaux externes ainsi que le diaphragme se relâchent. Tout se passe à l'envers par rapport à l'inspiration. Le volume intrathoracique diminue, la pression intrapulmonaire augmente et l'air est expulsé des poumons. L'expulsion de l'air se poursuit jusqu'à ce que la pression à l'intérieur des poumons soit égale à la pression externe, après quoi l'inspiration recommence.
Tout comme l'inspiration, l'expiration peut devenir active dans certaines situations comme l'exercice physique ou la pratique d'un instrument. Le muscle droit de l’abdomen et les muscles intercostaux internes sont impliqués. La première paire augmente la pression intra-abdominale, poussant encore plus le diaphragme vers le haut. La deuxième paire tire les côtes vers le bas et vers l'intérieur, réduisant un peu plus le volume de la cavité thoracique.
Régulation de la respiration
Le cycle respiratoire est contrôlé par le centre respiratoire, situé dans la moelle allongée (medulla oblongata) et le pont du tronc cérébral. Ce centre est formé par trois grands ensembles de neurones. Le groupe respiratoire dorsal, situé dans la portion dorsale de la moelle allongée, est responsable de la majeure partie du cycle respiratoire. Le groupe respiratoire ventral, dans la partie ventrolatérale de la moelle allongée, intervient dans l'expiration forcée. Le centre pneumotaxique (groupe respiratoire pontin), situé dorsalement dans la portion supérieure du pont, contrôle la fréquence et la profondeur de la respiration.
Pour initier la respiration, le groupe respiratoire dorsal envoie des influx nerveux vers le diaphragme via le nerf phrénique et vers les muscles intercostaux externes via les nerfs intercostaux. L'expiration a lieu lorsque le groupe respiratoire dorsal cesse l’envoi d’influx nerveux, permettant ainsi aux muscles de se relâcher. Lorsqu'une expiration forcée est nécessaire, des influx nerveux provenant du groupe respiratoire dorsal atteignent le groupe respiratoire ventral et l'activent. Ce dernier envoie alors à son tour des influx nerveux au muscle droit de l'abdomen via les nerfs thoraco-abdominaux ainsi qu’aux muscles intercostaux internes via les nerfs intercostaux.
Pour plus d'informations sur l'anatomie des poumons et sur le mécanisme de la respiration, jetez un coup d'œil ci-dessous :
Volet thoracique
Un grand nombre de pathologies thoraciques peuvent nuire à la respiration. Alors que certaines affectent directement la paroi thoracique, d'autres nuisent à la respiration en endommageant les poumons, la plèvre ou le diaphragme.
L'une des affections les plus courantes est le volet costal (thoracique) résultant d'un traumatisme, où de multiples fractures de côtes provoquent un mouvement paradoxal d'un segment de la paroi thoracique. Concrètement, le volet se déplace vers l'intérieur lors de l'inspiration et vers l'extérieur lors de l'expiration (mouvement paradoxal), provoquant des douleurs et entravant la ventilation.
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