Vidéo: Système squelettique
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Bonjour tout le monde ! Je suis Megan de Kenhub et je vais vous accompagner aujourd’hui à travers ce tutoriel. Nous allons examiner ensemble le système squelettique du corps.
Le squelette humain est ...
En savoir plusBonjour tout le monde ! Je suis Megan de Kenhub et je vais vous accompagner aujourd’hui à travers ce tutoriel. Nous allons examiner ensemble le système squelettique du corps.
Le squelette humain est la charpente qui donne à votre corps sa forme et le soutient ce qui vous empêche d’être une masse amorphe sur le sol. Imaginez-le comme les poutres en bois qui composent la charpente intérieure d’une maison. Le squelette humain est composé de plus de deux cents os (deux cent six pour être plus précis) et ces os sont reliés les uns aux autres par des articulations, des ligaments et des tendons.
Avant de commencer, permettez-moi d’abord de vous donner un petit aperçu de ce dont nous allons parler aujourd’hui.
Alors, le premier fait à établir est que le squelette peut être divisé en deux parties principales : le squelette axial qui représente la région centrale du squelette et le squelette appendiculaire qui se compose des os attachés à cette région, ou les “appendices”.
Donc, le squelette axial est constitué du crâne qui peut être à son tour divisé en os du neurocrâne et en os du viscérocrâne. Il se compose également du tronc qui comprend la colonne vertébrale ou rachis ou encore épine dorsale, la cage thoracique et le sternum, qui signifie poitrine en grec. Le squelette appendiculaire, quant à lui, est constitué de la ceinture scapulaire, des os du membre supérieur, de la ceinture pelvienne et des os du membre inférieur. Ne vous inquiétez pas, nous n’allons pas détailler chaque os du corps, sinon nous y passerons toute la journée, mais nous aborderons quelques points importants relatifs aux principaux os de chaque région.
Alors, commençons par le squelette axial où nous entamerons le crâne en commençant par certains des os du neurocrâne. Vous vous demandez peut-être ce que signifie le neurocrâne, mais fondamentalement, il fait référence à la partie du crâne qui abrite et protège le cerveau. Nous allons examiner les trois os du neurocrâne, y compris l’os frontal, et si nous retournons notre squelette pour le voir de derrière, nous pouvons voir les deux autres os : la paire d’os pariétaux et l’os occipital.
Il convient de noter que l’os temporal, l’os sphénoïde et l’os ethmoïde font également partie du neurocrâne, mais ils ne sont pas abordés dans ce tutoriel. Alors, retournons notre squelette pour voir le premier os du neurocrâne que nous allons détailler aujourd’hui qui n’est autre que l’os frontal. Zoomons un peu pour voir cet os de plus près.
Comme vous pouvez le voir, l’os frontal est situé en avant et englobe la zone du front. En se déplaçant vers l’arrière, nous retrouvons les os pariétaux qui font également partie des os du neurocrâne. Cette pair d’os est située en haut et sur les côtés de la tête, et si nous zoomons légèrement, nous pouvons voir qu’ils sont reliés les uns aux autres à la ligne médiane du toit du crâne via la suture sagittale, qui est un parfait exemple d’une articulation fibreuse. Enfin, nous avons l’os occipital qui est coloré en vert dans l’image de droite. Encore une fois, nous allons zoomer pour regarder de plus près. L’os occipital est l’os le plus postérieur du neurocrâne et, en plus de protéger le cerveau, il assure également la fixation de divers muscles de la tête et du cou.
Maintenant que nous avons examiné les principaux os du neurocrâne, passons aux os du viscérocrâne. Encore une fois, le viscérocrâne est un mot un peu long, mais il fait tout simplement référence aux os qui forment le visage. Nous n’allons examiner que deux os du viscérocrâne, le maxillaire ou mâchoire supérieure et la mandibule ou mâchoire inférieure. Encore une fois, ce ne sont pas les seuls os qui composent le visage. Il en existe plusieurs autres, et si vous souhaitez en savoir davantage sur les os du viscérocrâne, le tutoriel sur les os de la tête et du cou est disponible sur notre site !
Ici, nous voyons le maxillaire qui est un os vital du visage. Cet os, également connu sous le nom de mâchoire supérieure, contribue à la formation de l’orbite, du nez et du palais. Zoomons pour voir un peu mieux. Si nous retournons notre crâne pour le voir d’en bas, nous pouvons voir qu’il abrite également les dents supérieures et joue donc un rôle important dans la mastication et la communication. La mandibule est l’autre os qui compose la mâchoire. Aussi connu sous le nom de mâchoire inférieure, c’est le seul os du crâne qui ne s’articule pas avec d’autres os crâniens par le biais de sutures.
Si nous changeons de perspective pour voir notre crâne de côté et en zoomant légèrement, nous pouvons voir qu’il s’articule en vérité avec l’os temporal par l'intermédiaire de l’articulation temporo-mandibulaire ou ATM, que j’ai encerclé pour vous sur l’écran. La mandibule abrite les dents inférieures et, tout comme le maxillaire, joue un rôle important dans la mastication et la communication.
Maintenant que nous avons vu certains os du crâne, passons aux os du tronc, en commençant par la colonne vertébrale.
La colonne vertébrale, ou rachis, est composée de trente-trois os vertébraux appelés vertèbres qui sont reliés entre eux par de nombreuses articulations. Elle peut être divisée en vertèbres cervicales, vertèbres thoraciques, vertèbres lombaires, sacrum et coccyx. La plupart des vertèbres possèdent une structure de base identique que je vais parcourir avec vous maintenant en utilisant une image d’une vue supérieure d’une vertèbre lombaire.
Ainsi, la première région que nous apercevons en surbrillance est le corps. Une vertèbre typique présente également deux pédicules, deux lames, un processus épineux, deux processus transverses et quatre processus articulaires. Notez que nous ne pouvons voir ici que deux processus articulaires, car les deux autres sont situés sur la face inférieure de la vertèbre lombaire. Les deux vertèbres qui ne présentent pas cette structure de base sont l’atlas et l’axis.
L’atlas est la première vertèbre cervicale, C1, et c’est aussi la seule vertèbre qui s’articule avec le crâne soutenant au passage la tête, un peu comme le Titan Atlas qui a été forcé par Zeus à soutenir la terre. Isolons maintenant cet os et zoomons un peu pour voir plus clairement sa structure.
En regardant la vue supérieure, vous devriez maintenant pouvoir voir que l’atlas est unique par rapport aux autres vertèbres, car il n’a ni corps ni processus épineux. L’atlas s’équilibre et s’articule avec l’axis, qui est la deuxième vertèbre cervicale, C2. Encore une fois, nous allons isoler cet os et zoomer pour mieux le voir. L'axis est unique car il possède un processus odontoïde, également connu sous le nom de dent, et c'est cette partie qui s'articule avec l'atlas.
Jusqu’à présent, nous nous sommes concentrés sur les vertèbres individuelles, mais nous avons également des vertèbres fusionnées. Le sacrum est en fait composé de cinq vertèbres sacrées fusionnées, et comme vous pouvez le voir, il est situé à la base de la colonne vertébrale. Si nous zoomons un peu, nous pouvons voir que cet os de forme irrégulière forme un lien entre la colonne vertébrale et les os du bassin via les articulations sacro-iliaques, que j’ai étiquetées sur notre image.
A l'extrémité distale du sacrum se trouve le coccyx. Si nous zoomons légèrement, nous pouvons voir que le coccyx est composé de trois à quatre vertèbres coccygiennes fusionnées. Cette dernière partie de la colonne vertébrale est reliée au sacrum par l’articulation sacro-coccygienne.
En continuant avec les os du tronc, nous examinerons par la suite les os de la cage thoracique. Maintenant, il y a douze côtes qui composent la cage thoracique. Zoomons pour mieux les voir, mais gardez à l’esprit que dans notre gros plan, nous voyons les côtes d’un point de vue postérieur, alors que notre squelette les a montrées d’un point de vue antérieur.
Bien que les douze côtes s’articulent avec la colonne vertébrale, seules sept d’entre elles s’articulent directement avec le sternum et nous pouvons voir ces côtes en vert sur notre image de droite. Ces sept premières côtes sont ce qu’on appelle “vraies côtes”, car elles se fixent directement au sternum via leurs propres cartilages costaux. Les huitième à la dixième côtes sont, en revanche, appelées fausses côtes, car elles s’articulent indirectement avec le sternum par le biais du cartilage de la septième côte. Les deux dernières côtes sont appelées côtes flottantes, car leurs cartilages costaux ont tendance à se terminer dans la musculature abdominale.
La dernière structure du tronc que nous allons examiner aujourd’hui est le sternum. Ici, le sternum est composé de trois parties, le manubrium sternal, le corps sternal et le processus xiphoïde. Nous explorerons le sternum de la partie supérieure vers la parties inférieure en commençant par le manubrium sternal.
Le manubrium est un os de forme quadrangulaire, et si nous zoomons, nous voyons qu’il s’articule avec la clavicule, la première côte, le corps sternal ainsi que la deuxième côte. Le corps du sternum, ou corps sternal, est un os plat avec une surface antérieure convexe et une surface postérieure concave. Regardons-le de plus près.
Alors, le corps sternal est assez facilement palpable et s’articule avec le manubrium, les deuxième à septième côtes et le processus xiphoïde. Pour finir, nous avons le processus xiphoïde du sternum, qui est une petite projection osseuse comme vous pouvez le voir sur notre image à droite. Si nous zoomons légèrement, nous pouvons voir que le processus xiphoïde possède des demi-facettes pour une partie du septième cartilage costal. Il s’articule également avec le corps sternal.
Maintenant que nous avons examiné les composants du squelette axial, le crâne et le tronc, passons au squelette appendiculaire en commençant par la ceinture scapulaire.
La ceinture scapulaire est composée de deux os : la clavicule et la scapula. Regardons ces os de plus près. Comme je viens de le dire, la clavicule est l’un des os de la ceinture scapulaire. Cet os long s’articule avec l’acromion de la scapula formant ainsi l’articulation acromio-claviculaire que vous pouvez voir surlignée en vert. L’articulation acromio-claviculaire est également connue sous l’abréviation d’articulation AC.
Maintenant, regardons la scapula. Cette os est un gros os triangulaire, aussi appelé omoplate, situé postérieurement à la cage thoracique. Parlons de quelques caractéristiques clés de la scapula, en commençant par l’acromion. Si nous changeons de perspective pour avoir une vue postérieure de la scapula et si nous zoomons légèrement, nous pouvons voir comment l’acromion et la scapula s’articulent avec la clavicule pour former l’articulation acromio-claviculaire.
L’autre caractéristique de la scapula que nous allons examiner est le processus coracoïde. Voyons à quoi ressemble cette structure sur notre vue antérieure du squelette. Vous pouvez voir qu’il s’agit d’un processus osseux en forme de crochet et qu’il se situe supérieurement par rapport à la cavité glénoïde pour former l’articulation de l’épaule.
Pour voir la dernière caractéristique de la scapula que nous allons aborder, nous devons d’abord retourner notre squelette. L’épine de la scapula est une crête osseuse saillante sur la surface postérieure de l’omoplate qui est facilement palpable et qui sépare la fosse supra-épineuse de la fosse infra-épineuse.
Maintenant que nous avons couvert la ceinture scapulaire, passons aux os du membre supérieur.
Dans cette partie du tutoriel, nous diviserons les os du membre supérieur en os du bras, en os de l’avant bras et en os de la main. Heureusement pour nous, il n’y a qu’un seul os dans le bras, et il s’agit de l’humérus. L’humérus est un bon exemple d’os long. A l’extrémité proximale de l’humérus se trouve la tête de l’humérus. Si nous zoomons un peu, nous pouvons voir que la tête de l’humérus s’articule avec la scapula formant la structure que nous pouvons voir surlignée en vert, qui est l’articulation gléno-humérale. Cette articulation est également connue sous le nom d’articulation de l'épaule, car la tête de l’humérus se trouve dans la cavité glénoïde de la scapula.
Revenons maintenant à notre joli squelette. Sur la face latérale de l’humérus se trouve une proéminence osseuse connue sous le nome de grand tubercule, surlignée en vert sur notre image, et sur la face antérieure de l’humérus se trouve une autre proéminence osseuse connue sous le nom de petit tubercule. Entre chaque tubercule se trouve un sillon appelé sillon inter-tuberculaire qui forme un canal de passage pour de nombreuses structures. A son extrémité distale, l’humérus s’articule avec le radius et l’ulna de l’avant-bras formant ainsi l’articulation du coude, qui est visible ici dans le cercle bleu sur votre écran.
Ensuite, nous allons examiner les os de l’avant-bras. Comme vous le savez, l’avant-bras est la partie du membre supérieur située entre le coude et le poignet. Il possède deux os longs qui sont le radius et l’ulna. Le radius est situé latéralement et c’est le plus court des deux os de l’avant-bras. A son extrémité proximale se trouve la tête du radius qui forme une articulation avec le capitulum de l’humérus faisant partie de l’articulation du coude. A l’extrémité distale du radius se trouve une projection osseuse vers le bas connue sous le nom de processus styloïde.
Jetons un coup d'œil sur quelques autres articulations que le radius forme avec les os voisins. La tête du radius s’articule non seulement avec l’humérus, mais aussi avec l’ulna pour former l’articulation radio-ulnaire proximale qui, comme son nom l’indique, est située en proximal. Distalement, le radius s’articule à nouveau avec l’ulna pour former l’articulation radio-ulnaire distale. De plus, le radius s’articule également avec les os du carpe de la main, en particulier les os scaphoïde et le lunatum pour former l’articulation radio-carpienne.
L’autre os long de l’avant-bras est l’ulna. Il possède une saillie osseuse sur la face postérieure de son extrémité proximale que nous pouvons voir si nous retournons notre squelette. Cette saillie est connue sous le nom d'olécrâne et peut être facilement palpée au niveau du coude. Tout comme le radius, l’ulna s’articule distalement avec les os du poignet et possède une projection osseuse sur sa face postérieure appelée processus styloïde de l’ulna.
Passons maintenant aux os de la main. La main est composée d’un certain nombre d’os, dont les os du poignet, les os métacarpiens, et bien évidemment, les os des doigts, autrement connus sous le nom de phalanges. Commençons par le poignet. Si nous regardons le poignet d’un peu plus près, nous pouvons voir qu’il est composé des os du carpe. Ce groupe d’os forme le carpe. Ceux-ci comprennent le scaphoïde, le lunatum, le triquetrum, le pisiforme, le trapèze, le trapézoïde, le capitatum et l'hamatum. Certains os du poignet forment des articulations avec les os métacarpiens.
Les os métacarpiens sont la prochaine rangée d’os dans la main après les os du carpe. Regardons-les d’un peu plus près.
Il y a cinq os métacarpiens ayant chacun une base proximale, une diaphyse, et une tête distale. La tête distale de chaque os métacarpien forme une articulation avec les phalanges de la main aboutissant aux articulations métacarpo-phalangiennes, comme vous pouvez le voir ici dans le cercle bleu sur votre écran.
Enfin, nous examinerons les phalanges de la main. Les phalanges de la main, comme nous venons de voir, sont reliées aux os du métacarpe par les articulations métacarpo-phalangiennes. Quatre des cinq phalanges de la main qui composent l’os de l’index, du majeur, de l’annulaire et de l’auriculaire ont une phalange proximale, une phalange moyenne et une phalange distale. Le pouce, quant à lui, n’à que deux phalanges, une phalange proximale et une phalange distale. Les phalanges sont reliées les unes aux autres par des articulations synoviales trochléennes appelées articulations interphalangiennes.
Jusqu’à présent, nous avons examiné les os du crâne, du tronc, de la ceinture scapulaire et du membre supérieur. Maintenant, descendons plus bas pour explorer la ceinture pelvienne. La ceinture pelvienne est formée par les os pelviens, également appelés os du bassin. Trois os fusionnés entre eux composent la hanche, il s’agit de l’ilion, l'ischion et le pubis.
Donc, le premier composant de la hanche que nous allons examiner aujourd’hui est l’ilion. L’ilion présente plusieurs caractéristiques notables, notamment la crête iliaque et l’épine iliaque antéro-supérieure. L’ischion, que nous avons déjà vu, est l’un des trois os qui composent le bassin. A la face inférieure de l’ischion se trouve une tubérosité osseuse connue sous le nom de tubérosité ischiatique. Le dernier os qui compose le bassin est le pubis ou os pubien. Les deux os pubiens sont unis via une articulation cartilagineuse appelée symphyse pubienne que l’on peut voir sur l’image de droite. De chaque côté de la symphyse pubienne se trouve un tubercule connu sous le nom de tubercule pubien.
Avant de passer aux os du membre inférieur, regardons d’abord l’articulation qui relie le bassin au membre inférieur, c’est-à-dire l’articulation de la hanche. Cette articulation est également connue sous l’appellation d’articulation coxo-fémorale. L’articulation de la hanche est une articulation cotyloïde formée entre l’acétabulum de l’os coxal et la tête fémorale, c’est pourquoi nous l’appelons articulation coxofémorale.
Le dernier groupe d’os que nous allons examiner aujourd’hui est celui des os du membre inférieur. Comme je viens de le mentionner, nous nous concentrons sur le membre inférieur, et plus particulièrement les os de la cuisse, de la jambe et du pied.
Comme pour le bras, La cuisse ne possède qu’un seul os qui n’est autre que le fémur. Le fémur est l’os le plus long du corps humain et nous pouvons le voir surligné en vert dans notre image de droite. Si nous zoomons sur la partie proximale de notre fémur, nous pouvons voir certaines structures clés telles que la tête du fémur. La tête du fémur, que nous avons brièvement mentionnée quand nous avons examiné la ceinture pelvienne, s’articule avec l’acétabulum de l’os coxal. Ensuite, nous pouvons voir le col du fémur qui soutient la tête fémorale.
Sur la face latérale du fémur, sous le col du fémur, se trouve une proéminence palpable connue sous le nom de grand trochanter, que l’on peut voir ici. Celui-ci est relié à une autre éminence de la face postérieure du fémur connue sous le nom de petit trochanter par une ligne oblique appelée crête inter-trochantérique. Je vous montre cette crête avec la flèche bleue qui se dessine sur votre écran. En descendant plus bas, nous pouvons voir une crête bien évidente courant le long de la face postérieure du fémur. Cette crête s’appelle la ligne âpre et est un site important pour l’insertion musculaire.
Examinons maintenant certaines caractéristiques du fémur distal. Tout d’abord, nous avons l'épicondyle latéral suivi de l’épicondyle médial. Ces épicondyles fonctionnent comme un site de fixation musculaire, ligamentaire et tissulaire. En dessous de ces épicondyles, nous avons le condyle latéral suivi du condyle médial. Ces condyles s’articulent ensuite avec le tibia de la jambe pour former l’articulation du genou. Sur la surface antérieure de l'articulation du genou se trouve un os de forme irrégulière appelé patella. Vous connaissez peut-être mieux cet os sous le nom de rotule.
La jambe, qui est la région située entre la rotule et le pied, contient deux os longs - le tibia médialement et la fibula latéralement. Tout d'abord, nous allons jeter un coup d'œil au tibia.
Le tibia est plus large que la fibula et, comme nous l’avons vu, il s’articule avec le fémur. Le tibia est communément appelé os de la jambe. A l’extrémité proximale du tibia se trouvent les condyles tibiaux. Le condyle latéral du tibia est situé latéralement tandis que le condyle médial est bien évidemment situé médialement. Ces deux condyles portent le poids du fémur et au-dessus d’eux se trouve une surface articulaire plate appelée plateau tibial, qui s’articule avec les surfaces condyliennes du fémur que nous avons précédemment vues. Sur la surface antérieure du tibia, à son extrémité proximale, se trouve une proéminence osseuse palpable connue sous le nom de tubérosité tibiale. Médialement, à l’extrémité distale du tibia se trouve une autre proéminence osseuse connue sous le nom de malléole médiale. Cette proéminence osseuse est plus communément connue sous le nom de malléole interne.
La fibula est le plus fin des deux os de la jambe et est située latéralement. A son extrémité proximale se trouve la tête de la fibula. Elle possède une forme irrégulière et s’articule avec le tibia sur la surface inféro-latérale du condyle tibial au niveau de l’articulation tibio-fibulaire proximale. A l’extrémité distale de la fibula se trouve une proéminence osseuse appelée malléole latérale. Vous connaissez peut-être cette proéminence osseuse simplement comme la malléole externe.
Pour finir, nous examinerons les os du pied. Les os du pied peuvent être divisés en tarsiens, ou os du tarse, métatarsiens et, bien évidemment, les os des orteils ou phalanges.
Les os du tarse comprennent sept os dont nous allons maintenant parler un peu plus en détail. Le premier os du tarse que nous allons étudier est le talus qui relie le pied à la jambe par le biais de l’articulation de la cheville. Il est également connu sous le nom d’astragale et joue un rôle important dans la stabilité de la cheville.
Le deuxième os du tarse dont nous allons parler est le calcanéus, également connu sous le nom d’os du talon. Je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire que c’est un peu difficile à voir de ce point de vue, alors regardons sa face latérale et zoomons un peu dessus. Nous pouvons maintenant voir que le calcanéus se trouve juste en dessous du talus, qu’il s’agit de l’os le plus grand du tarse et qu’il se projette en arrière pour former le talon du pied.
L’os naviculaire fait aussi partie des os du tarse et il est situé sur le dos du pied. Si nous regardons l’os naviculaire de côté et que nous zoomons, nous pouvons voir comment cet os se lie aux autres os du tarse. Il s’articule avec le talus en proximal, l’os cuboïde en latéral et avec trois os cunéiformes en distal, cependant, nous ne pouvons en voir que deux d’entre eux sur l’image.
Parlons maintenant un peu de ces os-là. Il y a trois os cunéiformes qui sont situés sur le côté médial du pied : le cunéiforme médial, le cunéiforme intermédiaire et l’os cunéiforme latéral. En plus de s’articuler avec l’os naviculaire en proximal, les os cunéiformes s’articulent également avec le cuboïde en latéral et avec les surfaces proximales des premier au troisième métatarsiens en distal.
Le dernier os du tarse est l’os cuboïde. Si nous regardons cet os de côté et que nous zoomons dessus, nous pouvons voir qu’il s’articule avec le calcanéus en arrière, le cunéiforme latéral en médial, et les quatrième et cinquième métatarsiens en antérolatéral.
Avançons maintenant plus distalement pour jeter un coup d'œil aux métatarsiens. Il y a cinq métatarsiens du pied qui relient la cheville aux orteils et ils sont nommés de un à cinq allant du médial au latéral lorsque vous regardez la surface dorsale du pied comme nous le faisons maintenant. Les os métatarsiens sont reliés aux phalanges du pied par les articulations métatarso-phalangiennes.
Les derniers os du membre inférieur que nous allons examiner sont les phalanges du pied. Ces os longs du pied sont situés distalement par rapport aux métatarsiens et ils constituent les os des orteils. Chaque orteil est composé de trois phalanges à l’exception du gros orteil qui n’est composé que de deux phalanges, et nous pouvons voir ça plus clairement si nous zoomons sur notre image.
Les deuxième au cinquième orteils sont composés d’une phalange proximale, d’une phalange médiane et d’une phalange distale. Chacune des phalanges est reliée entre elles par des articulations appelées articulations inter-phalangiennes. Le gros orteil, quant à lui, ne possède pas trois phalanges. En effet, le gros orteil ou hallux est uniquement composé d’une phalange proximale et d’une phalange distale. Cela signifie que, contrairement aux autres orteils qui ont chacun deux articulations inter-phalangiennes, le gros orteil ne forme qu’une seule articulation inter-phalangienne.
Vous serez heureux de savoir que nous arrivons à la fin de notre tutoriel, mais avant de vous laisser filer, discutons de quelques notes cliniques pertinentes concernant le système squelettique.
Comme tout tissu du corps, les os peuvent également être affectés par la maladie. Par exemple, les os peuvent devenir cancéreux. Il existe plusieurs types de cancer des os, mais nous allons nous concentrer sur deux types d’affections aujourd’hui : l’ostéosarcome et le chondrosarcome. L’ostéosarcome est le type de cancer des os le plus fréquent et il se développe aux dépens des cellules osseuses. Ce cancer touche surtout les personnes de moins de vingt ans. Le chondrome, quant à lui, se développe aux dépens des cellules cartilagineuses et touche principalement les personnes de plus de quarante ans.
Les maladies osseuses peuvent également survenir à cause de la malnutrition. Le rachitisme est une affection qui affecte le développement des os des enfants. Elle est causée par une carence en vitamine D et rend les os mous et fragiles. Cela peut engendrer des malformations comme nous le voyons ici dans cette radiographie qui montre une jambe arquée caractéristique qui peut survenir chez les personnes atteintes de rachitisme.
C’est tout pour aujourd’hui. Résumons maintenant ce que nous avons vu tout au long de ce tutoriel.
Alors, la première chose que nous avons apprise aujourd’hui est que le squelette peut être divisé en deux parties principales : le squelette axial et le squelette appendiculaire. Nous avons vu ensuite que le squelette axial est constitué du crâne qui peut être subdivisé en os du neurocrâne et en os du viscérocrâne. Le squelette axial comprend également le tronc qui regroupe la colonne vertébrale ou le rachis, la cage thoracique et le sternum. Ensuite, nous avons examiné le squelette appendiculaire qui se compose de la ceinture scapulaire, des os du membre supérieur, de la ceinture pelvienne ainsi que des os du membre inférieur. Nous avons examiné les principaux os formant chaque région du corps et nous avons également discuté de certaines caractéristiques importantes de ces os.
Cela nous projette à la fin de notre tutoriel dédié au système squelettique. J’espère que vous l’avez apprécié ! Merci d’avoir regardé jusqu’à la fin et bonnes révisions !