Vidéo: Principaux muscles du membre inférieur
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Salut tout le monde ! Ici Eloïse de Kenhub, et dans ce tutoriel, nous allons parler des principaux muscles du membre inférieur, également connue sous le nom de l’extrémité inférieure, ainsi que de ...
En savoir plusSalut tout le monde ! Ici Eloïse de Kenhub, et dans ce tutoriel, nous allons parler des principaux muscles du membre inférieur, également connue sous le nom de l’extrémité inférieure, ainsi que de certaines de leurs fonctions.
Alors, dans ce tutoriel, nous n’allons pas parler de tous les muscles du membre inférieur, car ils sont très nombreux. Nous allons plutôt nous concentrer sur les principaux muscles de chaque région. Nous allons également aborder en introduction les fonctions des muscles du membre inférieur. Mais avant d'approfondir ces détails, commençons par définir ce qu'est un muscle. Un muscle est un ensemble de tissus fibreux qui se contractent pour produire un mouvement. Sur cette image, vous pouvez voir le muscle quadriceps fémoral qui est de couleur verte. Mais là, on peut aussi se demander : qu'est-ce que le membre inférieur du corps ? Le membre inférieur du corps correspond à l'ensemble de la jambe humaine, de la hanche jusqu’aux orteils.
Ici, sur ce corps masculin, nous voyons le muscle quadriceps fémoral qui est mis en évidence toujours en vert et qui recouvre son membre inférieur. Ce muscle est le plus souvent sollicité lors de la course à pied, comme nous pouvons le voir sur cette image.
Maintenant que nous avons défini ce qu'est un muscle et ce qu'est le membre inférieur du corps, je vais vous parler de certaines divisions qui composent ce membre inférieur.
On va donc parler aujourd’hui de plusieurs régions que l’on va parcourir de haut en bas comme d'habitude - c'est-à-dire de l’extrémité proximale jusqu’en distale - et on va commencer par examiner les muscles de la hanche, qui se trouvent dans cette section verte à notre droite, juste ici, suivis ensuite des muscles de la cuisse, puis des muscles de la jambe, et enfin nous parlerons des muscles du pied, qui sont mis en évidence en vert tout en bas.
Comme annoncé, nous allons commencer par les muscles de la hanche. Les muscles dans cette zone peuvent être divisés en deux groupes : le premier groupe étant constitué des muscles antérieurs de la hanche et le deuxième des muscles postérieurs de la hanche. Nous allons maintenant passer en revue les principaux muscles de chacun de ces groupes.
Commençons donc par les muscles antérieurs de la hanche, aussi connus sous le nom du groupe du muscle iliopsoas. Ainsi, le principal muscle dont nous allons parler dans ce groupe est le muscle iliopsoas, que vous pouvez voir mis en évidence en vert sur notre image à droite. Le muscle iliopsoas est un muscle de la hanche interne et il est en fait composé de deux muscles, que vous pouvez deviner sur cette image. Premièrement, il y a le grand psoas, qui est en vert, et puis en deuxième il y a le muscle iliaque, qui est à son tour en vert sur l’image.
Maintenant, je vais juste centrer un peu plus l’image pour vous montrer quelque chose. Comme vous pouvez le voir, le muscle iliaque et le muscle psoas ont des points d'origine différents, mais ils ont tous les deux le même point d'insertion, que vous pouvez voir dans la moitié inférieure de l'image. On voit donc que les deux parties du muscle iliopsoas se rejoignent juste en dessous du ligament inguinal, que je montre avec mon trait bleu ici. Les cercles indiquent les insertions communes de ce muscle des deux côtés.
Revenons maintenant à notre image du muscle iliopsoas dans son ensemble. Parlons un peu de son innervation. Le muscle iliopsoas est innervé par le nerf fémoral ainsi que par des branches directes du plexus lombaire. En ce qui concerne sa fonction, c'est le plus puissant fléchisseur de l'articulation coxofémorale, ce qui en fait un muscle très important pour la marche - tout comme cette dame qui marche le long de notre image ici. Ce muscle iliopsoas aide également à la stabilisation du pelvis et facilite la rotation latérale de la cuisse. Il contribue également à la stabilisation de la posture de la partie supérieure du corps en position allongée et permet aussi le renforcement du corps lorsque l’on fait des exercices de sit-ups, autrement dit lorsque l’on muscle nos abdominaux !
Alors, passons maintenant aux muscles postérieurs de la hanche. Les muscles de ce groupe peuvent être également divisés en plan superficiel et en plan profond. Commençons donc par le plan superficiel. C’est ici que nous retrouvons les muscles fessiers. Le premier muscle que je souhaite aborder est le muscle grand fessier, que vous pouvez voir en vert sur la droite. Comme vous pouvez le constater, c'est un muscle assez volumineux qui occupe la majeure partie de la fesse.
Le muscle grand fessier est également le muscle le plus grand et le plus superficiel des trois muscles fessiers. Une autre chose intéressante à propos du muscle grand fessier est qu'il contribue à former le sillon glutéal, que vous pouvez voir sur cette image ici. En revanche ce pli ne représente pas le bord inférieur du muscle. Il est plutôt formé par le rehaussement arquée du fascia. En d'autres termes, il est créé par le fascia musculaire et non par le muscle lui-même.
Parlons brièvement de sa fonction. Comme vous pouvez le constater, les fibres supérieures du muscle grand fessier, lorsqu'elles se contractent, provoquent une abduction de la hanche, tandis que les fibres inférieures du muscle provoquent une adduction de la hanche - et vous pouvez voir la flèche qui indique la direction de l'adduction.
Lorsqu'ils travaillent ensemble, les deux parties du muscle produisent une extension puissante et aident à la rotation externe de la hanche. De plus, le muscle grand fessier contribue également à la stabilisation de la hanche dans les plans sagittal et coronal - et vous pouvez voir ces deux plans dans nos petites boîtes bleues en bas de l’image.
Le muscle suivant dont nous allons parler dans cette région est le muscle moyen fessier, que vous pouvez voir en vert sur la droite. C'est le deuxième des trois muscles fessiers dont nous avons parlé un peu plus tôt, et ce muscle forme la couche intermédiaire des trois. C'est également l'un des principaux rotateurs internes de la hanche. En ce qui concerne sa fonction, ses fibres antérieures, que vous pouvez voir mises en évidence en bleu à droite de l’image, facilitent la flexion et la rotation interne, et ce trait en pointillé indique simplement le mouvement de la hanche se dirigeant vers l'écran - elle tourne vers l'intérieur, et non pas vers l'extérieur - et les fibres postérieures de ce muscle aident à faciliter l'extension et la rotation externe de la hanche.
Lorsque le muscle fonctionne dans son ensemble, il aide à l'abduction de la hanche - c'est-à-dire le mouvement vers l'extérieur, s’éloignant de la ligne médiane du corps - et, bien sûr, il contribue à la stabilisation du pelvis dans le plan coronal.
Le plus profondément situé et le plus petit des trois muscles fessiers est le muscle petit fessier - vous pouvez le voir indiqué en vert sur la droite. La fonction de ce muscle est similaire à celle du muscle moyen fessier : la contraction des fibres antérieures entraîne la flexion et la rotation interne, tandis que la contraction des fibres postérieures de ce muscle entraîne l'extension et la rotation externe. Lorsque le muscle fonctionne dans son ensemble, il permet l'abduction de la hanche et la stabilisation du pelvis dans le plan coronal.
Passons maintenant au dernier muscle du plan superficiel des muscles postérieurs de la hanche, qui est le muscle tenseur du fascia lata. Comme vous pouvez le voir, le tenseur du fascia lata est un muscle mince de la région fessière - et vous pouvez voir à quel point il est fin sur cette image. Il est un muscle superficiel et peut donc être facilement palpé, surtout chez les athlètes qui sollicitent et renforcent les muscles de la hanche. Comme son nom l'indique, le muscle tenseur du fascia lata tend ou serre le fascia lata et maintient également la tension du tractus iliotibial. Au niveau de l'articulation coxofémorale, la contraction du muscle tenseur du fascia lata entraîne l'abduction, la flexion et la rotation interne de la cuisse.
Nous avons à présent terminé avec les muscles du plan superficiel. Passons donc aux muscles du plan profond du groupe des muscles postérieurs de la hanche.
C’est là que nous pouvons trouver le muscle piriforme, le muscle obturateur interne, le muscle obturateur externe, les muscles jumeaux supérieur et inférieur et le muscle carré fémoral. Toutefois dans cette vidéo, nous allons nous concentrer sur le muscle piriforme uniquement.
Donc, le piriforme est un muscle appartenant à la région externe de la hanche et qui est également un rotateur externe de la hanche. Comme vous pouvez le voir, la contraction du muscle entraîne la rotation externe de l'articulation coxofémorale, ainsi que la stabilisation de la hanche. Il aide également à faciliter l'abduction et l'extension de l'articulation coxofémorale.
Et maintenant intéressons-nous à un ensemble différent de muscles : les muscles de la cuisse. Comme vous pouvez le voir, les muscles de la cuisse peuvent être divisés en compartiments antérieur, postérieur et médial. Commençons donc par les muscles du compartiment antérieur de la cuisse.
Le premier muscle dont on va parler est un grand muscle à quatre chefs ou têtes, connu sous le nom de muscle quadriceps fémoral - que vous pouvez voir mis en évidence sur l’image, et dont on avait parlé un peu plus tôt dans l'introduction de cette vidéo.
Comme vous pouvez le constater, c'est un muscle très volumineux qui constitue l'essentiel de la cuisse antérieure, couvrant presque complètement le fémur, et c'est l'un des muscles les plus puissants du corps humain. Vous avez probablement entendu parler de lui dans la musculation quand on dit vouloir se muscler les quadriceps. Donc, quand on parle des quadriceps dans la course à pied, ou lorsque l’on fait des étirements en pliant le genou et en maintenant le pied contre nos fesses, c'est le grand muscle que nous étirons à l'avant de la jambe ici.
Ainsi, le muscle quadriceps fémoral, comme l'indique son nom, est composé de quatre muscles : le muscle droit fémoral, le muscle vaste médial, le muscle vaste intermédiaire et le muscle vaste latéral. Nous n'allons pas parler de chacun en détail. Nous allons plutôt parler de la fonction du muscle quadriceps fémoral dans son ensemble, et nous devrions noter que le quadriceps fémoral est important car c'est le seul muscle à agir sur l'extension de l'articulation du genou. Une autre fonction du quadriceps fémoral est de faciliter la flexion de la hanche.
Un autre muscle de la cuisse antérieure est le muscle sartorius. Comme vous le voyez, c’est un muscle long, fin et superficiel. Sur cette image, on peut voir le muscle sartorius isolé avec la hanche qui est fléchie et le genou étendu. Cela nous donne un aperçu plus clair de ses fonctions. Donc, le muscle sartorius facilite la flexion, l’abduction et la rotation externe au niveau de l’articulation coxofémorale, alors qu’il facilite la flexion et la rotation interne au niveau de l’articulation du genou.
Jetons un coup d’œil maintenant aux muscles du compartiment postérieur de la cuisse. Dans ce compartiment se trouve un groupe important de muscles appelé les ischiojambiers dont vous avez certainement entendu parler si vous faites de la musculation ou de la course à pied. Les ischiojambiers sont composés de trois muscles : le biceps fémoral, qui est indiqué par les pointillés bleus ; le muscle semimembraneux et le muscle semitendineux. Parlons à présent de chacun d’eux séparément.
Comme mentionné précédemment, nous avons en premier le muscle biceps fémoral. Vous devinez à partir de son nom que ce muscle comporte deux chefs qui sont le chef long du muscle biceps fémoral et le chef court.
Sur cette image, on peut voir la cuisse gauche en vue latérale ainsi que le biceps fémoral qui est mis en évidence en vert, ce qui signifie que la partie antérieure est juste là et la partie postérieure est ici à droite. Cette image permet de bien visualiser les fonctions du muscle au niveau de l’articulation coxofémorale. Le chef long du biceps fémoral permet l'extension de la hanche et la stabilisation du pelvis dans le plan sagittal. Alors qu’au niveau de l’articulation du genou, le muscle entier facilite la flexion et la rotation externe.
Maintenant, regardons de plus près le second muscle des ischiojambiers, qui est le muscle semimembraneux. Il est appelé ainsi en raison de sa forme plate et membraneuse. Ce muscle est situé médialement dans le compartiment postérieur de la cuisse comme montré sur l’image. Revenons à notre vue latérale du pelvis et de la cuisse où nous pouvons voir le muscle semimembraneux en vert. Au niveau de l'articulation coxofémorale, il permet l'extension de la hanche et la stabilisation du pelvis dans le plan sagittal. Par ailleurs, il facilite aussi la flexion et la rotation interne de l’articulation du genou.
Retournons à notre image de base en vue postérieure de la cuisse. On peut y voir le muscle semitendineux qui est en vert et qui est aussi le dernier muscle composant les ischiojambiers. Le muscle semitendineux facilite l'extension de la cuisse et la stabilisation du pelvis au niveau de l'articulation coxofémorale dans le plan sagittal. Il facilite également la flexion et la rotation interne du genou.
Impeccable ! Passons maintenant aux muscles du compartiment médial de la cuisse où nous trouvons notamment les adducteurs de la hanche. Le premier muscle dont nous allons parler est le muscle pectiné, que l’on peut voir sur notre image à droite. Vous constatez que c’est un muscle plat qui aide à stabiliser le pelvis dans le plan coronal et sagittal. Ce muscle facilite aussi l’adduction, la rotation externe et la légère flexion de l’articulation coxofémorale quand il se contracte.
Passons au muscle grand adducteur et comme son nom l’indique, c’est un muscle très large. Il est d’ailleurs l’un des plus gros muscles du corps humain. Le grand adducteur permet l’adduction, la rotation externe et l’extension de l'articulation coxofémorale. Il aide aussi à la stabilisation du pelvis dans le plan coronal.
Le muscle petit adducteur est l’un des moins connus de ce groupe en raison de ses variations de taille, forme et de points d’attaches d’un individu à l’autre. Parfois, il est possible de le voir décrit comme faisant partie du muscle grand adducteur plutôt que d’une entité à part entière. Ce muscle permet l’adduction et la rotation externe de l'articulation coxofémorale.
Le muscle long adducteur est également un muscle relativement large comme vous pouvez le voir sur cette image sur la droite. Ce muscle facilite à la fois l’adduction et la flexion de l’articulation coxofémorale ainsi que la stabilisation du pelvis dans les plans sagittal et coronal.
Profondément accolé au muscle long adducteur, il y a le muscle court adducteur que vous voyez mis en évidence en vert sur l’image à droite. La contraction de ce muscle permet l’adduction et la flexion de l’articulation coxofémorale. Il aide aussi à la stabilisation du pelvis dans les plans coronal et sagittal.
Passons à présent à un autre muscle faisant également partie du compartiment médial de la cuisse et qui est aussi considéré comme un adducteur de la hanche. Ce muscle qui est en vert sur l’image est le muscle gracile. Celui-ci est le plus superficiel et le plus médian des muscles de ce groupe. Il facilite l’adduction et la flexion de l'articulation coxofémorale. Par ailleurs, il permet aussi la flexion et la rotation interne de l’articulation du genou.
Il est temps de descendre jusqu’à la région de la jambe. Comme notre précédente région, la jambe peut aussi être divisée en plusieurs compartiments : il y a le compartiment antérieur, latéral et le postérieur. Tout comme pour la cuisse, les muscles de chaque partie ont des fonctions reliées, donc restez attentifs pour la suite.
Allez ! Commençons par les principaux muscles du compartiment antérieur de la jambe. Notez bien que ces muscles sont tous associés à la dorsiflexion du pied, de même qu’à son inversion et son éversion. Gardez donc cela bien en tête pendant qu’on les parcourt. Débutons donc par le muscle tibial antérieur, que vous pouvez retrouver en vert sur l’image à droite. Bien sûr nous avons là une vue antérieure de la jambe droite.
Je vais vous afficher ici une autre image où le muscle tibial antérieur est isolé afin que vous puissiez mieux voir son fonctionnement. Ce muscle facilite la dorsiflexion du pied au niveau de l’articulation talocrurale et aide pour l’inversion ou la supination du pied au niveau de l’articulation subtalaire. Le muscle tibial antérieur est aussi le muscle principal du trajet neuromusculaire allant jusqu’à la cheville. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut simplement dire qu’il existe des nerfs et vaisseaux majeurs qui suivent le muscle tibial antérieur à partir du genou jusqu’au pied. Je vous ai représenté ici en rouge l’artère tibiale antérieure et en bleu la veine du même nom. Il y a le nerf fibulaire profond qui passe aussi ici.
Le muscle long extenseur des orteils est impliqué dans la dorsiflexion du pied au niveau de l’articulation talocrurale ou articulation de la cheville. Il facilite aussi l'extension des articulations métatarsophalangiennes et interphalangiennes des quatre orteils latéraux, c'est-à-dire, il les étend du 2ème au 5ème orteil. Sur cette image, on peut voir ce muscle étendre ou tirer les orteils vers la jambe. Le muscle long extenseur des orteils aide aussi à l’éversion ou pronation du pied, éloignant la plante du pied de la ligne médiane du corps.
Passons maintenant au muscle long extenseur de l’hallux qui, comme on le devine, agit sur le gros orteil du pied. Tout comme le long extenseur des orteils, le long extenseur de l’hallux est également responsable de la dorsiflexion du pied au niveau de l’articulation talocrurale. Il agit également sur l'extension des articulations métatarsophalangiennes et interphalangiennes du gros orteil, comme le montre l’image.
Ok, continuons et parlons des muscles du compartiment latéral de la jambe. Là aussi, nous sommes en vue antérieure de la jambe droite, ce qui veut dire que le muscle qui est en vert se situe à la partie latérale de la jambe. Ce muscle est le long fibulaire. Ce muscle était anciennement connu sous le nom du long péronier latéral. Là aussi, vous pouvez voir sur cette image certaines des fonctions du muscle long fibulaire. Il est impliqué dans la flexion plantaire du pied au niveau de l’articulation talocrurale, ou articulation de la cheville, comme montré sur notre petite image en bas de l’écran.
Le muscle long fibulaire est aussi impliqué dans la pronation ou éversion du pied au niveau de l’articulation subtalaire. Il soutient également l’arc transversal du pied.
Un autre muscle du compartiment latéral est le court fibulaire, qui est aussi connu sous le nom du muscle court péronier latéral. Là aussi, notre image expose les fonctions du muscle court fibulaire qui permet la flexion plantaire et la pronation du pied.
Et maintenant, passons aux muscles du compartiment postérieur de la jambe. Ces muscles sont répartis en plan superficiel et profond. Commençons par le plan superficiel. Le premier dont on va parler est une sorte de combinaison de plusieurs muscles formant le triceps sural. Le triceps sural est composé de deux muscles : le muscle gastrocnémien indiqué en vert à droite, et le muscle soléaire qui est à son tour en vert. Il s’agit essentiellement de la paire de muscles qui compose le mollet.
Ainsi, le muscle gastrocnémien est un muscle bipenné de la partie postérieure de la jambe qui comme nous l’avons mentionné auparavant dispose de deux chefs, comme ce que l’on voit juste ici. Je vais apporter une vue postéromédiale afin que l’on puisse visualiser ce muscle plus clairement. Au niveau de ses fonctions, il aide à la flexion plantaire du pied à niveau de l'articulation talocrurale, ou de la cheville, et à la flexion de l'articulation du genou.
Voyons le muscle soléaire. Comme dit précédemment, le muscle soléaire est le second chef composant le muscle triceps sural. Nous plaçons juste en transparence le muscle gastrocnémien là-dessus ici. Et à nouveau, sur notre vue postéromédiale, on peut voir son implication.
Comme mentionné, le muscle soléaire accompagné du muscle gastrocnémien permet la flexion plantaire de l’articulation talocrurale, qui est le point ici entre le talus et la base du tibia et de la fibula. Bien sûr, on peut aussi parler de l’articulation de la cheville. Il permet aussi la supination de l’articulation subtalaire. Je vais entourer l’articulation subtalaire pour vous. Comme vous pouvez le voir, c’est l’articulation entre le talus et le calcanéum.
Continuons avec le muscle plantaire, qui est le dernier muscle du plan superficiel des muscles postérieurs de la jambe. Comme vous pouvez le constater, il passe en superficiel par-dessus le muscle soléaire. En plus de la flexion plantaire du pied, ce muscle plantaire joue un rôle de prévention de la compression des muscles de la jambe postérieure lors de la flexion du genou.
Parfait, passons maintenant au plan profond. Le premier muscle dont nous allons parler est le muscle tibial postérieur. Comme vous le voyez sur l’image en vue postéromédiale, c’est un muscle très profond. Il est même logé entre la fibula et le tibia. Sa fonction est d’aider à la flexion plantaire au niveau de l’articulation talocrurale ou de la cheville. Il aide aussi à la supination du pied au niveau de l’articulation subtalaire.
Parlons maintenant du muscle long fléchisseur commun des orteils. Comme vous pouvez le voir, ce muscle long fléchisseur commun des orteils est un muscle profond de la jambe postérieure. Son nom est assez explicite étant donné qu’il facilite la flexion plantaire de l’articulation talocrurale ainsi que la flexion plantaire des articulations métatarsophalangiennes et interphalangiennes du deuxième jusqu’au cinquième orteil. Ils sont indiqués par le cercle bleu sur l’image. Les métatarsophalangiennes sont ici et les interphalangiennes sont juste là. Et bien sûr avec cette flèche, vous pouvez voir la flexion plantaire. Ce muscle facilite aussi la supination de l’articulation subtalaire.
Le muscle long fléchisseur de l’hallux est l’un des plus petits muscles du compartiment postérieur de la jambe et, bien sûr, l’un des muscles profonds. Il agit principalement sur le gros orteil. Rappelez-vous que l’hallux est un mot venant du latin qui fait référence au gros orteil. Retrouvons à nouveau notre vue postéromédiale de la jambe droite où nous voyons ce muscle parcourir le long de la face postérieure de la jambe. Il est impliqué dans la flexion plantaire des articulations métatarsophalangiennes et interphalangiennes du gros orteil.
Et là aussi, regardons le cercle qui entoure l’articulation métatarsophalangienne du gros orteil. Descendons et voyons ce second cercle qui entoure l’articulation interphalangienne du gros orteil. Il n’y a qu’un seul gros orteil. Bien évidemment, le muscle long fléchisseur de l’hallux permet aussi la flexion plantaire de l’articulation talocrurale ou de la cheville. Il aide aussi à la supination du pied au niveau de l’articulation subtalaire. Le muscle long fléchisseur de l’hallux soutient également la partie médiale de l’arc longitudinal du pied.
Ok, jetons un coup d’œil à ce petit muscle de l’articulation du genou, qui est le muscle poplité. C’est aussi un muscle du plan profond du compartiment postérieur de la jambe. Le poplité stabilise la partie postérieure de la région du genou. Je vous montre ici une image de ce muscle en vue postéromédiale. Le muscle poplité facilite aussi la flexion et la rotation de l’articulation du genou.
Super ! Parlons maintenant des muscles du pied et ici je vous montre juste ce fameux pied à nouveau. Sur cette image, vous visualisez la région dorsale du pied qui est mise en évidence en vert. En ce qui concerne les muscles du pied, ils peuvent être divisés en groupe dorsal et en groupe plantaire qui est retrouvé au niveau de la plante du pied.
Commençons alors par les muscles du groupe dorsal du pied. Deux muscles forment ce groupe. Commençons par le muscle court extenseur des orteils. Et sur notre image à droite, on a une vue supérieure sur le pied droit. Facilitons-nous la tâche au niveau de ses fonctions. Je mets ici une vue latérale du pied, nous regardons donc le pied droit latéralement. Comme vous pouvez le voir, le muscle court extenseur des orteils aide à l’extension des articulations interphalangiennes distales du deuxième au quatrième orteil. J’entoure pour vous du deuxième jusqu’au quatrième orteil, et ici nous voyons les articulations interphalangiennes proximales du deuxième au quatrième orteil.
S’il existe un muscle court extenseur des orteils, alors bien sûr vous pouvez en déduire qu’il existe un muscle court extenseur de l’hallux. Bien évidemment ici nous avons une vue supérieure, mais changeons pour une vue latérale. Le court extenseur de l’hallux est le second muscle du groupe dorsal et il aide à l'extension de l'articulation métatarsophalangienne du premier orteil. Juste là, j’entoure cette articulation.
Ok, passons à présent aux muscles du groupe plantaire du pied. Les muscles plantaires du pied peuvent être divisés en trois différents groupes qui sont les suivants : le groupe plantaire médial, le groupe plantaire latéral et le groupe plantaire moyen. On va commencer avec cette partie médiale.
Donc la partie médiale du pied est cette région juste ici en vert. Et comme le gros orteil est l’orteil le plus médial, tous les muscles du groupe plantaire médial vont donc être reliés au gros orteil ou hallux. Gardez bien cela en tête pour la suite.
Sur cette image, on observe le muscle court fléchisseur de l’hallux. On le regarde par une vue inférieure du pied. Ainsi, notre partie médiale et bien sûr notre gros orteil se situent en vert à gauche de cette image. Ce muscle est un muscle court sur la face plantaire du pied.
Regardons ce muscle par une vue postéromédiale du pied droit. Sur cette image, on peut voir que le muscle court fléchisseur de l’hallux aide à la flexion de l’articulation métatarsophalangienne du gros orteil, cette articulation que vous voyez entourée en bleu. Le muscle court fléchisseur de l’hallux soutient aussi l’arc longitudinal du pied.
Passons maintenant au muscle adducteur de l’hallux. Comme vous le voyez sur cette image, c’est un muscle ayant deux chefs représentés par nos deux petites têtes. Les fonctions de ce muscle comprennent la flexion du gros orteil au niveau de l’articulation métatarsophalangienne et son adduction. Le muscle adducteur de l’hallux soutient également les arcs longitudinal et transversal du pied. Le muscle adducteur de l’hallux est situé anatomiquement dans le compartiment moyen du pied, mais fonctionnellement il est groupé avec les muscles plantaires médiaux puisqu’il agit sur le gros orteil ou hallux.
Passons maintenant au muscle abducteur de l’hallux. Et comme nous le voyons, ce muscle participe à la flexion de la première articulation métatarsophalangienne ainsi qu’à l’abduction médiale. Le muscle abducteur de l’hallux soutient aussi les arcs longitudinaux.
Continuons avec les muscles latéraux de la face plantaire du pied que la section en vert représente. Cette région est évidemment en lien avec le petit orteil. Gardez bien cela en tête le temps que l’on étudie le premier muscle de cette région : le muscle court fléchisseur du petit doigt du pied. Nous déduisons par son nom qu’il est relié au petit orteil. Comme dit précédemment, c’est un muscle du groupe plantaire latéral. Donc, regardons encore à notre image en vue postéromédiale du pied droit, on peut y voir le muscle court fléchisseur du petit doigt du pied en vert. Il agit sur la flexion du petit orteil au niveau de l’articulation métatarsophalangienne.
Continuons avec le muscle abducteur du petit orteil. On peut voir que ce muscle est impliqué dans la flexion du petit orteil au niveau de l’articulation métatarsophalangienne et il aide à l’abduction de ce petit orteil. Le muscle abducteur du petit orteil soutient également l’arc longitudinal du pied.
Passons à notre dernier groupe de muscles plantaires, le groupe plantaire moyen. Ces muscles sont donc bien sûr situés dans la partie centrale de la face plantaire du pied, donc au milieu de la plante du pied. Le premier muscle que j’aimerais vous montrer est le muscle court fléchisseur des doigts. Par les doigts au pluriel, on sous-entend que l’action de ce muscle concerne l’ensemble des orteils du second au cinquième.
À nouveau, prenons notre vue postéromédiale, nous voyons ce muscle court fléchisseur des doigts qui est impliqué dans la flexion des articulations métatarsophalangiennes et interphalangiennes proximales du deuxième au cinquième orteil. Bien sûr, nos articulations métatarsophalangiennes sont dans cet ovale bleu, et nos articulations interphalangiennes proximales sont dans celui-ci. Le muscle court fléchisseur des doigts soutient également l’arc longitudinal du pied, comme vous le constatez avec cette ligne bleue.
Passons maintenant à un muscle très intéressant nommé muscle carré plantaire. Comme vous le voyez sur cette image, il prend une forme de quadrilatère, c’est pourquoi il est appelé muscle carré plantaire. Ce muscle est impliqué dans la flexion du deuxième au cinquième orteil. Il aide aussi à rediriger et à augmenter la traction du long fléchisseur des doigts. Et si vous vous en rappelez, le muscle long fléchisseur des doigts fléchis le deuxième jusqu'au cinquième orteil au niveau des articulations métatarsophalangiennes ainsi qu'aux interphalangiennes proximales.
Je vous remets juste cette image ici pour qu’on se rappelle à quoi ressemble ce muscle. Aussi, sur notre image à droite, les tendons du muscle long fléchisseur sont en bleu. Nos deux images sont des vues du pied droit, mais celui à droite est une vue inférieure alors que l’autre image dans le rectangle bleu est en vue postéromédiale. Comme vous pouvez le constater, le muscle carré plantaire s’insère dans le tendon du muscle long fléchisseur des doigts du pied, ce qui permet d’améliorer l’action de flexion plantaire et de supination.
Ok, les prochains muscles que je souhaite présenter sont les muscles lombricaux du pied. C’est un groupe de quatre petits muscles qui agissent directement sur les os du pied. Et bien sûr, ils aident aussi à la flexion des articulations métatarsophalangiennes du deuxième au cinquième orteil ainsi qu’à l’extension des articulations interphalangiennes du deuxième au cinquième orteil. Ils aident aussi à l’adduction du deuxième au cinquième orteil.
Parfait ! Le dernier groupe de muscles dont nous allons parler dans cette vidéo est celui des muscles interosseux. Il existe des muscles interosseux plantaires et dorsaux. Nous allons donc tous les aborder maintenant. Commençons par les muscles interosseux dorsaux qui se trouvent sur la face dorsale du pied. Nous regardons ici le pied droit en vue supérieure vers le bas.
On voit qu’ils agissent sur la flexion des articulations métatarsophalangiennes du deuxième au quatrième orteil, ainsi que sur l’extension des articulations interphalangiennes. Et puis, ils sont aussi impliqués dans l’abduction des troisième et quatrième orteils. Bien sûr, les muscles interosseux plantaires sont retrouvés sur la face plantaire du pied et ils aident à la flexion des articulations métatarsophalangiennes du troisième au cinquième orteil ainsi qu’à l’extension des articulations interphalangiennes du troisième au cinquième orteil. Ils aident aussi à l’adduction du troisième au cinquième orteil.
Voilà tout pour aujourd’hui ! Merci d’être resté avec moi jusqu’au bout, travaillez bien !