Vidéo: Muscles de la jambe

La marche fait partie intégrante de notre vie. Nous marchons jusqu'à l'université, nous marchons jusqu'à l'épicerie, nous promenons nos chiens, nos chiens nous promènent… ​​vous voyez l'idée. Si vous regardez attentivement cette vidéo, vous remarquerez que lorsque le pied entre en contact avec le sol, le talon est le premier à le toucher, et lorsque le pied est relevé, les orteils sont les derniers à quitter le sol. Deux mouvements cruciaux dans ce processus sont la dorsiflexion et la flexion plantaire du pied, qui sont effectués respectivement grâce aux muscles des compartiments antérieur et postérieur de la jambe. Aujourd’hui, nous allons en apprendre davantage sur ces mouvements et les muscles qui les effectuent dans notre tutoriel sur les muscles de la jambe.

Avant de commencer, je veux juste prendre le temps de clarifier un problème qui pourrait survenir lors du passage des termes utilisés au quotidien aux termes anatomiques. Normalement, dans votre quotidien, votre bras est votre bras et votre jambe est votre jambe, alors qu'en anatomie, votre bras ou votre membre supérieur est divisé en bras et en avant-bras, et votre jambe ou membre inférieur est divisé en cuisse et en jambe. Alors quand je dis que nous allons parler des muscles de la jambe, je parle précisément de cette région située entre le genou et le pied.

Très bien, maintenant que nous avons compris cela, j'aimerais vous donner un bref aperçu de ce dont nous allons parler dans ce tutoriel.

D'abord, nous allons examiner les os du membre inférieur, car ils représentent la structure osseuse à laquelle nos muscles s'attachent, puis nous examinerons les muscles de la jambe qui peuvent être divisés en trois compartiments : le compartiment antérieur, le compartiment latéral et le compartiment postérieur. Le compartiment postérieur peut être divisé à son tour en parties superficielle et profonde. En abordant chaque muscle, nous étudierons leur origine, leur insertion, leur fonction et leur innervation. Pour finir, nous conclurons notre tutoriel par quelques notes cliniques.

Alors, commençons par les os du membre inférieur.

Ici, nous pouvons voir l'image que je vous ai montrée un peu plus tôt, mais j'ai aussi disséqué la musculature pour que vous puissiez voir un peu mieux les os. Cet os que nous pouvons voir ici est l'os de la cuisse qui est connu sous le nom de fémur, et entre la cuisse et la jambe, nous pouvons voir la patella qui est plus communément connue sous le nom de rotule, et en se déplaçant distalement, nous pouvons voir les os de la jambe qui sont le tibia et la fibula.

Ensuite, nous avons les os du pied qui peuvent être divisés en trois groupes. Tout d’abord, nous avons les os tarsiens, il y en a sept et ils sont situés au niveau de la cheville et au milieu du pied. Ensuite, nous avons les métatarsiens. Nous en avons cinq, un pour chaque orteil. Pour finir, les phalanges, qui sont les os des orteils, sont situées le plus distalement. Comme vous pouvez le voir, le gros orteil possède une phalange proximale et une phalange distale tandis que les autres orteils ont chacun trois phalanges, qui sont les phalanges proximale, moyenne et distale.

Maintenant que nous connaissons les os du membre inférieur, parlons des muscles de la jambe en commençant par le compartiment antérieur.

Ainsi, le premier muscle du compartiment antérieur dont nous allons parler aujourd'hui est le muscle tibial antérieur. Ce muscle prend naissance de la face latérale du tibia, du condyle latéral du tibia et de la membrane interosseuse de la jambe. La membrane interosseuse est un fin feuillet de tissu conjonctif fibreux reliant les deux os de la jambe, le tibia et la fibula. Le muscle tibial antérieur s'insère à la base du métatarsien du gros orteil et de la face plantaire de l'os cunéiforme médial qui est l'un des os tarsiens.

Si l'on ajoute l’image d’une vue inférieure des os du pied, on voit ces points d'insertion un peu plus clairement. Nous avons donc ici le métatarsien du gros orteil et ici nous pouvons voir l'os cunéiforme médial.

Alors, que fait le tibial antérieur ? Eh bien, lorsque ce muscle se contracte, il provoque une dorsiflexion du pied au niveau de l'articulation de la cheville, ce qui, comme on peut le voir, diminue l'angle entre le dos du pied et la jambe. Ce muscle est également responsable de l'inversion du pied. L’inversion du pied consiste à incliner la plante du pied vers la ligne médiane du corps comme on peut le voir ici. Le tibial antérieur soutient également l’arc longitudinal médial du pied.

Pour que le tibial antérieur remplisse ses fonctions, il nécessite une innervation. Celle-ci est assurée par le nerf fibulaire profond, anciennement connu sous le nom de nerf péronier profond. Notez que les termes fibulaire et péronier étaient interchangeables, mais tout au long de notre tutoriel, nous utiliserons le terme fibulaire qui est le plus récent. Le nerf fibulaire profond innerve tous les muscles du compartiment antérieur et provient du nerf sciatique. Le nerf sciatique bifurque en nerf tibial et en nerf fibulaire commun, ensuite le nerf fibulaire commun se divise en nerf fibulaire superficiel et en nerf fibulaire profond qui nous intéresse.

Situé latéralement au tibial antérieur, on trouve le long extenseur des orteils. Ce muscle prend naissance du condyle latéral du tibia, de la tête de la fibula, du bord antérieur de la fibula et de la membrane interosseuse de la jambe. Il se divise ensuite en quatre tendons et s'insère sur la base des phalanges moyennes et distales des quatre orteils latéraux.

Le long extenseur des orteils est responsable de la dorsiflexion du pied au niveau de l'articulation de la cheville et de l'extension des quatre orteils latéraux au niveau des articulations métatarsophalangiennes et interphalangiennes. Et comme nous pouvons le voir sur notre image, l’extension des orteils les tire vers la jambe, diminuant ainsi l’angle entre les orteils et la jambe. Ainsi, ce muscle provoque également une éversion du pied qui consiste à éloigner la plante du pied de la ligne médiane du corps. Comme le tibial antérieur, le long extenseur des orteils est innervé par le nerf fibulaire profond que l'on voit ici mis en évidence en vert.

Avant de continuer, je tiens à mentionner le muscle troisième fibulaire. Ainsi, le troisième fibulaire est normalement connecté au long extenseur des orteils et est donc généralement considéré comme faisant partie de ce muscle. Il prend naissance au niveau du bord antérieur de la fibula et s'insère à la base du métatarsien du petit orteil. Lorsque le troisième fibulaire se contracte, il provoque une dorsiflexion du pied au niveau de l'articulation de la cheville et une éversion du pied. Ce muscle est également innervé par le nerf fibulaire profond.

Le dernier muscle du compartiment antérieur de la jambe est le long extenseur de l’hallux. Ainsi, en termes de points d'origine, ce muscle provient de la face médiale de la fibula et de la membrane interosseuse de la jambe. Il s'insère ensuite à la base de la phalange distale du gros orteil, aussi appelé hallux. Ce muscle est responsable de la dorsiflexion du pied au niveau de l'articulation de la cheville et de l'extension de l’hallux au niveau des articulations métatarsophalangiennes et interphalangiennes.

Ainsi, comme nous pouvons le voir sur notre image, l’extension de l’hallux le tire vers la jambe, diminuant l’angle entre le gros orteil et la jambe. Encore une fois, ce muscle est innervé par le nerf fibulaire profond.

Pendant que nous sommes ici, je veux juste prendre une minute pour parler de certains rétinaculums. Les rétinaculums sont des bandes fibreuses qui agissent comme des ceintures de sécurité pour les tendons de vos muscles. Ils les maintiennent en place afin qu’ils ne puissent pas bouger librement sous votre peau. Ainsi, le rétinaculum supérieur des muscles extenseurs du pied passe de la fibula à la partie proximale du tibia jusqu’aux malléoles. Il lie les tendons des muscles du compartiment antérieur de la jambe avant qu'ils ne traversent l'articulation de la cheville.

En nous déplaçant vers le bas, nous pouvons voir le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs du pied et, comme vous pouvez le voir, le rétinaculum inférieur des extenseurs est en forme de Y. Cette structure part du calcanéus, qui est le plus gros des os tarsiens. Ce rétinaculum se divise ensuite en deux, s'attachant à la malléole médiale et à l'aponévrose plantaire. Le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs lie les tendons des muscles du compartiment antérieur de la jambe après qu'ils aient traversé l'articulation de la cheville.

Avant de passer au compartiment latéral de la jambe, permettez-moi de résumer quelques points clés concernant le compartiment antérieur. Ainsi, le compartiment antérieur est composé de quatre muscles : le tibial antérieur, le long extenseur des orteils, le troisième fibulaire et le long extenseur de l'hallux. Ces muscles travaillent ensemble pour effectuer la dorsiflexion du pied au niveau de l’articulation de la cheville, et sont tous innervés par le nerf fibulaire profond.

Passons maintenant aux muscles du compartiment latéral de la jambe.

Le compartiment latéral de la jambe est constitué de deux muscles : le long fibulaire et le court fibulaire. Le long fibulaire prend naissance de la tête de la fibula et de la face latérale de la fibula. Son tendon passe derrière la malléole latérale et traverse le dessous du pied pour s'insérer sur la base du métatarsien de l’hallux, ainsi que sur l'os cunéiforme médial. Donc, lorsque le long fibulaire se contracte, cela provoque une éversion et une flexion plantaire du pied au niveau de l'articulation de la cheville, et comme nous pouvons le voir sur notre image, la flexion plantaire augmente l'angle entre le dos du pied et la jambe et ce muscle soutient également les arcs longitudinaux latéral et transversal du pied.

Quant à son innervation, le long fibulaire est innervé par le nerf fibulaire superficiel qui est un rameau du nerf fibulaire commun dont nous avons parlé plus tôt.

Il est temps de jeter un coup œil au court fibulaire qui provient de la face latérale de la fibula. Il passe ensuite derrière la malléole latérale pour s'insérer au niveau de la tubérosité du métatarsien du petit orteil. Ce muscle est responsable de l’éversion du pied et contribue également à la flexion plantaire du pied au niveau de l’articulation de la cheville. Et comme son grand frère, le court fibulaire est innervé par le nerf fibulaire superficiel que l'on voit mis en évidence en vert.

Encore une fois, il est temps de parler de rétinaculums. Ici, nous avons le rétinaculum supérieur des muscles fibulaires que l'on peut voir d’un point de vue postérieur, et ce rétinaculum s'étend de la malléole latérale jusqu'au calcanéus. Le rétinaculum supérieur des muscles fibulaires lie les tendons des muscles du compartiment latéral de la jambe. Sous ce rétinaculum, nous avons bien sûr le rétinaculum inférieur des muscles fibulaires. Le rétinaculum inférieur des muscles fibulaires est en continuité avec le rétinaculum inférieur des extenseurs du pied et s'attache au calcanéus. Encore une fois, cette structure lie les tendons des muscles du compartiment latéral de la jambe.

Alors avant de passer au compartiment postérieur de la jambe, résumons simplement quelques points clés sur le compartiment latéral.

Ainsi, le compartiment latéral est composé de deux muscles : le long fibulaire et le court fibulaire. Ces muscles travaillent ensemble pour effectuer l’éversion et la flexion plantaire du pied et ils sont innervés par le nerf fibulaire superficiel.

Maintenant que nous connaissons les muscles des compartiments antérieur et latéral, jetons un coup d’œil au compartiment postérieur. Comme nous l’avons précédemment mentionné, il comporte deux parties, commençons par la superficielle.

Ainsi, le premier muscle de cette partie que nous allons voir est le gastrocnémien. Il s’agit du muscle le plus superficiel du compartiment postérieur et il possède deux chefs qui ont des origines différentes. Le chef latéral provient de l'épicondyle latéral du fémur et le chef médial provient de l'épicondyle médial du fémur. Le gastrocnémien s’insère ensuite sur la tubérosité calcanéenne par le tendon calcanéen, que vous connaissez certainement sous le nom de tendon d’Achille. Il est à noter que les trois muscles superficiels du compartiment postérieur ont le même point d’insertion.

Lorsque le gastrocnémien se contracte, il provoque une flexion plantaire du pied au niveau de l’articulation de la cheville et une flexion de la jambe au niveau de l’articulation du genou. Comme nous pouvons le voir sur notre image, la flexion du genou réduit l’angle entre la cuisse et la jambe au niveau de l’articulation du genou. Concernant l’innervation du gastrocnémien, elle est assurée par le nerf tibial, qui est un rameau du nerf sciatique.

Le prochain muscle que nous allons examiner est le muscle plantaire. Ce muscle provient de la ligne supracondylaire latérale du fémur et s'insère sur la tubérosité calcanéenne via le tendon calcanéen. Le muscle plantaire provoque la flexion plantaire du pied au niveau de l’articulation de la cheville et la flexion de la jambe au niveau de l’articulation du genou. Comme le gastrocnémien, le plantaire est innervé par le nerf tibial, que l'on voit ici mis en évidence en vert.

Enfin, nous avons le muscle soléaire, qui prend naissance au niveau de la tête de la fibula, du bord postérieur de la fibula et de la ligne du muscle soléaire du tibia. Ce muscle s'insère ensuite sur la tubérosité calcanéenne par le tendon calcanéen. Lorsque le muscle soléaire se contracte, il provoque une flexion plantaire du pied au niveau de l'articulation de la cheville, et encore une fois, ce muscle est innervé par le nerf tibial.

Alors, avant de passer à la partie profonde du compartiment postérieur de la jambe, permettez-moi de résumer quelques points clés concernant la partie superficielle. Cette partie est constituée de trois muscles : le gastrocnémien, le plantaire et le soléaire. Ces trois muscles ont le même point d'insertion au niveau de la tubérosité calcanéenne via le tendon calcanéen. De plus, ils permettent tous d’effectuer la flexion plantaire du pied au niveau de l’articulation de la cheville et sont innervés par le nerf tibial.

Très bien, il est maintenant temps de creuser un peu plus profondément et d’examiner la partie profonde du compartiment postérieur de la jambe.

Le premier muscle de cette partie que nous allons aborder est le muscle poplité. Ce muscle prend naissance du condyle latéral du fémur et du ménisque latéral. Il s'insère ensuite sur la face postérieure du tibia, au-dessus de site d'origine du muscle soléaire. Ainsi, lorsque vous passez de l'arrêt à la marche, ce muscle provoque une rotation latérale du fémur sur le tibia qui déverrouille l'articulation du genou afin que la flexion puisse se produire. En plus de cela, ce muscle provoque également la flexion et la rotation médiale de la jambe au niveau de l'articulation du genou et la stabilise. 

Quant à l’innervation, le muscle poplité est innervé par le nerf tibial, et il convient de noter que tous les muscles du plan profond sont innervés par ce nerf.

Le prochain muscle que nous allons voir est le long fléchisseur des orteils qui provient de la face postérieure du tibia. Il se divise ensuite en quatre tendons et s'insère sur les faces plantaires des bases des phalanges distales des quatre orteils latéraux. Le long fléchisseur des orteils est responsable de la flexion plantaire du pied au niveau de l'articulation de la cheville et de la flexion des quatre orteils latéraux au niveau des articulations métatarsophalangiennes et interphalangiennes. Et comme vous pouvez le voir sur notre image, c’est le mouvement que vous effectuez lorsque vous pliez vos orteils. Ce muscle permet également d’effectuer l’inversion du pied.

Tout comme le muscle poplité, le long fléchisseur des orteils est innervé par le nerf tibial.

Situé latéralement au long fléchisseur des orteils, nous avons le long fléchisseur de l'hallux, et en termes d'origine, ce muscle prend naissance de la face postérieure de la fibula et de la membrane interosseuse de la jambe. Il s'insère ensuite sur la face plantaire de la base de la phalange distale du gros orteil. Lorsque ce muscle se contracte, il provoque une flexion plantaire du pied au niveau de l’articulation de la cheville et une flexion du gros orteil au niveau des articulations métatarsophalangiennes et interphalangiennes. Comme nous pouvons le voir sur notre illustration, c’est le mouvement que vous effectuez lorsque vous courbez votre gros orteil. Il est important de noter que ce muscle est aussi responsable de l’inversion du pied.

Là aussi, on remarque que le long fléchisseur de l’hallux est innervé par le nerf tibial.

Enfin, le dernier muscle de la partie profonde du compartiment postérieur de la jambe que nous allons examiner aujourd’hui est le tibial postérieur. Il prend naissance de la face postérieure du tibia, de la face postérieure de la fibula et de la membrane interosseuse de la jambe. Son tendon passe derrière la malléole médiale et s'insère sur la tubérosité de l'os naviculaire et les trois os cunéiformes, ces derniers faisant partie des os tarsiens du pied. Le muscle tibial postérieur est responsable de la flexion plantaire du pied au niveau de l'articulation de la cheville, de l'inversion du pied et soutient également l’arc longitudinal médial du pied lors de la marche. Quant à son innervation, elle est assurée par le nerf tibial.

Avant de continuer, arrêtons-nous un moment au dernier rétinaculum de ce tutoriel, il s’agit du rétinaculum des muscles fléchisseurs du pied. Ce dernier s’étend de la malléole médiale au calcanéus. Il lie les tendons du long fléchisseur des orteils, du long fléchisseur de l'hallux et du tibial postérieur qui sont des muscles profonds du compartiment postérieur de la jambe.

Maintenant, résumons quelques points clés concernant la partie profonde du compartiment postérieur de la jambe.

Comme expliqué précédemment, cette partie est composée de quatre muscles : le poplité, le long fléchisseur des orteils, le long fléchisseur de l'hallux et le tibial postérieur. Ces muscles, à l’exception du poplité, permettent d'effectuer la flexion plantaire du pied au niveau de l’articulation de la cheville et sont innervés par le nerf tibial.

Bien, maintenant que nous connaissons les muscles de la jambe, passons à quelques notes cliniques pertinentes les concernant

Alors, le pied tombant est un terme utilisé pour décrire la difficulté à soulever la partie antérieure du pied ou, en d’autres termes, à effectuer une dorsiflexion. En conséquence, le pied glisse sur le sol et cela augmente le risque de chute. De ce fait, les personnes souffrant de ce problème peuvent compenser en levant leur jambe plus haut que la normale, cette démarche est souvent appelée steppage.

Il est donc important de noter que le pied tombant n’est pas une maladie à proprement dit, mais plutôt le signe clinique d’un problème sous-jacent. Il est généralement causé par une faiblesse ou une paralysie des muscles du compartiment antérieur de la jambe. La cause la plus fréquente du pied tombant est la compression du nerf fibulaire commun, duquel proviennent les rameaux qui innervent les compartiments antérieur et latéral de la jambe. Il peut également être causé par une dystrophie musculaire qui entraîne une faiblesse musculaire progressive, ainsi que des affections touchant le cerveau et la moelle spinale comme un accident vasculaire cérébral.

Le traitement dépend donc de l’étiologie et comprend : une orthèse qui maintient le pied dans sa position normale, de la kinésithérapie pour renforcer les muscles et une stimulation électrique du nerf fibulaire commun. Un pied tombant sévère ou au long cours peut nécessiter une intervention chirurgicale. Si la cause est traitée avec succès, le pied tombant peut s'améliorer ou disparaître, mais il peut également persister de façon irréversible.

Cela nous propulse à la fin de notre tutoriel sur les muscles de la jambe. J'espère que vous l’avez apprécié. Merci d'avoir regardé et bonnes révisions !