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En savoir plusSalut tout le monde ! Commençons par quelques échauffements des hanches. Maintenant, posez les mains sur les hanches. Vous vous débrouillez bien ! Plus d’énergie, plus de passion ! Waouh !! Que quelqu'un appelle une ambulance. Ma hanche fait encore des siennes. Hé, pour passer le temps en attendant l’arrivée de l’ambulance, pourquoi ne pas enrichir nos connaissances sur les os du pelvis avec un tutoriel sur l'anatomie du pelvis osseux.
Dans le tutoriel d'aujourd'hui, nous en apprendrons davantage sur les os qui composent le pelvis. Nous examinerons les trois os qui forment l'os coxal et explorerons les caractéristiques, les articulations et les foramens qui lui sont associés. Nous examinerons également les divisions du pelvis osseux et quelques notes cliniques pour consolider nos connaissances sur ce sujet. Alors, posez votre pelvis sur une chaise, plongeons-y !
Avant de commencer, jetons un rapide coup d’œil aux principales fonctions du pelvis, aussi connu sous le nom de bassin. Le pelvis osseux est une structure très importante, car il supporte tout le poids du haut du corps. Il agit comme un conduit intermédiaire en transmettant le poids du haut du corps vers les membres inférieurs. Il soutient également les organes abdominopelviens vitaux en conjonction avec le plancher pelvien musculaire et constitue un point d'attache important pour les muscles de l'abdomen, du pelvis et des cuisses. Enfin, chez la femme, le pelvis osseux soutient le fœtus pendant la grossesse et abrite le canal génital par lequel sort le bébé lors de l'accouchement. Découvrons donc un peu plus en détail cette structure extraordinaire.
Le pelvis osseux, que l'on peut voir ici d'un point de vue antérieur et surligné en vert, est formé en arrière par le sacrum et le coccyx et latéralement et en avant par une paire d'os coxaux ou os du pelvis. Ensemble, ils forment un anneau, c'est pourquoi le pelvis est souvent appelé ceinture pelvienne. Jetons d'abord un coup d'œil à l’os coxal
Comme je viens de le mentionner, l'os coxal est une paire d’os, vous pouvez donc apercevoir un os coxal gauche et un os coxal droit. Nous pouvons les voir tous les deux ici mis en évidence en vert. Chaque os coxal est en réalité composé de trois os distincts qui fusionnent vers la fin de la puberté. Ces os comprennent l'os iliaque, ou ilion, qui est le plus grand et le plus supérieur des trois os, l'ischion qui est situé en arrière-plan et l'os pubien, ou pubis, qui forme la partie la plus antérieure de chaque os coxal. Ces trois os fusionnent pour former une structure en forme de cavité appelée acétabulum.
Afin de voir plus clairement l’acétabulum, nous avons légèrement modifié notre point de vue. Ce que nous examinons maintenant, c'est l'os coxal gauche d'un point de vue latéral. Voici donc l'ilion en haut, l'ischion en arrière-plan et le pubis en avant.
L’acétabulum est une cavité formée par la fusion de ces trois os. L’acétabulum est particulièrement important dans la formation de l’articulation coxofémorale, que vous pouvez voir ici d’un point de vue latéral. L'articulation coxofémorale, ou articulation de la hanche, est une articulation synoviale cotyloïde, ou sphéroïde, entre l'os coxal et le fémur. L’acétabulum forme l'emboîture de l'articulation coxofémorale tandis que la boule qui s’emboite est formée par la tête du fémur, comme nous pouvons le voir sur cette image.
Avant de continuer, examinons quelques-uns des repères anatomiques de l’acétabulum. Le premier est cette structure en forme de lune, communément connue sous le nom de surface lunaire. Cette surface incurvée s'articule avec la tête du fémur. Puisqu’il s’agit d’une surface articulaire, elle est recouverte de cartilage articulaire. La fosse acétabulaire est la partie non articulaire du cotyle et se trouve au centre. Cette fosse abrite le ligament rond et est en continuité avec l'incisure acétabulaire que nous examinerons dans une seconde.
La prochaine structure que nous allons examiner est le limbus de l’acétabulum. Comme vous pouvez le constater, cette structure borde l’acétabulum et est ici interrompue par cette incisure que l'on appelle incisure acétabulaire. L'incisure acétabulaire est en continuité avec la fosse acétabulaire et est comblée par le ligament transverse acétabulaire faisant partie du labrum acétabulaire.
La dernière structure de l’acétabulum que nous examinerons aujourd’hui est le labrum acétabulaire ou la lèvre acétabulaire. Cette structure peut être confondue avec le limbus de l’acétabulum. Cependant, c’est une structure totalement différente. Le labrum acétabulaire est un collet fibrocartilagineux situé sur le bord de l’acétabulum, comme vous pouvez le voir ici, et il est attaché au limbus.
Passons maintenant aux trois os qui contribuent à la formation de l'os coxal, en commençant par l'ilion.
L'ilion lui-même est divisé en deux parties principales : l'aile et le corps. L'aile est cette partie élargie que vous voyez ici et le corps est la partie centrale de l'ilion que vous voyez là, contribuant à la formation de l'acétabulum. L'ilion présente quelques repères anatomiques importants que nous allons examiner. Le premier dont nous parlerons est la ligne arquée. Nous avons encore changé de perspective alors orientons-nous un peu.
Nous examinons maintenant l'os coxal gauche d'un point de vue médial. On peut voir ici qu'il s'agit d'une bordure lisse et arrondie sur la face interne de l'ilion et qu'elle marque la transition entre le corps et l'aile de l'ilion. Lorsque nous joignons les deux os coxaux, nous pouvons voir qu'ils forment une partie du bord de l’orifice pelvien que nous rencontrerons un peu plus tard.
Une autre structure que nous pouvons voir d’un point de vue médial est la tubérosité iliaque. La tubérosité iliaque est une proéminence rugueuse située en arrière de la fosse iliaque et sert de point d'attache pour le ligament sacro-iliaque postérieur. En dessous de la tubérosité iliaque, on peut voir la surface auriculaire de l’ilion qui, comme son nom l'indique, a un aspect en forme d'oreille et est recouverte de fibrocartilage. Cette surface s'articule avec le sacrum formant l'articulation sacro-iliaque.
Sur cette image, nous observons le pelvis d’un point de vue postérieur et nous pouvons voir les deux articulations sacro-iliaques. Ces articulations relient chaque os coxal au sacrum postérieurement tandis que la symphyse pubienne que nous rencontrerons plus tard relie les deux os coxaux en avant.
La fosse iliaque représente la majeure partie de la face interne de l’aile de l’ilion. Comme vous pouvez le voir, il s’agit d’une grande surface concave et lisse située sur la face médiale de l’os coxal. La fosse iliaque est bordée en haut par la crête iliaque et en bas par la ligne arquée.
Si nous retournons l’os de la hanche pour voir sa face latérale, nous pouvons voir d’autres structures osseuses. La première que nous examinerons est la face glutéale. Cette face représente la majeure partie de la face externe de l'aile de l'ilion et fournit divers points d'insertion pour les muscles glutéaux. Il contient trois lignes osseuses : les lignes glutéales antérieure, postérieure et inférieure. Examinons ces lignes de plus près d’un point de vue postérieur.
La ligne glutéale antérieure est la plus longue des trois. Elle commence au niveau de la crête iliaque juste en arrière du tubercule iliaque et se déplace dans une direction postéro-inférieure pour se terminer à la grande incisure ischiatique. La ligne glutéale postérieure se trouve juste en arrière de la ligne glutéale antérieure et est la plus courte des trois lignes glutéales. Elle s'étend de la région dorsale de la crête iliaque, se déplace dans une direction postéro-inférieure pour atteindre la grande incisure ischiatique. L’espace entre les lignes glutéales antérieure et postérieure est l’endroit où prend naissance le muscle moyen glutéal.
La ligne glutéale inférieure est la moins distincte des trois et peut parfois être difficile à trouver. Elle commence au niveau de l’échancrure entre les épines iliaques antérieure supérieure et antérieure inférieure, puis se déplace dans une direction postéro-inférieure pour atteindre la grande incisure ischiatique comme nous pouvons le voir ici.
Juste au-dessus de l'acétabulum se trouve le sillon supra-acétabulaire de l'ilion. Ce sillon est formé par le limbus de l’acétabulum et le corps de l'ilion. C'est le point d’insertion du chef réfléchi du muscle droit fémoral.
Nous allons maintenant parler de la crête iliaque qui, comme je l'ai mentionné précédemment, forme le bord supérieur de la fosse iliaque et de l'aile de l'ilion. Jetons un coup d'œil à la crête iliaque d’un point de vue antérieur. Comme on peut le voir, elle s’étend ici de l’épine iliaque antérieure supérieure jusqu’à l’épine iliaque postérieure supérieure que l’on peut voir ici. Cette crête sert de point d’attache à un large muscle du corps appelé muscle grand dorsal.
Enfin, nous allons examiner les épines iliaques. L'ilion possède quatre épines distinctes et la première dont nous allons parler est celle que j'ai déjà mentionnée : l'épine iliaque antérieure supérieure. Comme je l'ai dit plus tôt, l'épine iliaque antérieure supérieure est une proéminence osseuse qui marque la limite antérieure de la crête iliaque et est le point d'origine du muscle sartorius.
Nous avons maintenant l’épine iliaque antérieure inférieure qui est le processus osseux s’étendant du bord antérieur de la partie inférieure de l’ilion, en dessous de ll’épine iliaque antérieure supérieure. Cette épine est le point d’origine du chef droit du muscle droit fémoral.
Passons à une vue postérieure où l'on retrouve l'épine suivante connue sous le nom d'épine iliaque postérieure supérieure qui, comme nous le savons déjà, marque la limite postérieure de la crête iliaque. Elle est plus courte que son homologue antérieur et sert de point d'attache à la portions oblique du ligament sacro-iliaque postérieur et au muscle multifide.
Toujours sur cette vue postérieure, on retrouve la dernière épine de l'ilion connue sous le nom d'épine iliaque postérieure inférieure. Celle-ci se trouve sur le bord supérieur de cette structure très importante connue sous le nom de grande incisure ischiatique.
Voilà, nous en avons fini avec l'ilion. Passons maintenant à un autre os qui contribue à la formation de l'os coxal, le pubis, également connu sous le nom d'os pubien. Cet os est divisé en trois parties principales : le corps, la branche supérieure et la branche inférieure. Le corps du pubis est la large zone médiale et plate que nous pouvons voir ici qui s'unit à son homologue controlatéral au niveau de la symphyse pubienne. Il convient cependant de noter que certains textes décrivent le corps du pubis comme étant le composant qui fusionne avec l'ischion et l'ilion pour former l'acétabulum.
Il n'y a rien que j'aime plus qu'un bon débat. Toutefois, pour le bon déroulement du tutoriel d'aujourd'hui, nous nous en tiendrons à la majorité et classerons le corps du pubis comme la petite zone de forme quadrangulaire située à la partie antérieure de la ceinture pelvienne.
Jetons maintenant un coup d'œil à l'os pubien d'un point de vue latéral pour avoir une image plus claire de la branche supérieure du pubis. La branche supérieure du pubis, ou branche pubienne supérieure, est cette partie devant vous, située juste au-dessus du foramen obturateur. Le pecten du pubis, également connu sous le nom de crête pectinéale du pubis, est une petite crête que l'on peut observer ici, sur la branche supérieure du pubis. C'est une continuation de la ligne arquée de l'ilion et contribue à la formation du détroit supérieur.
A partir de cette vue latérale de l'os coxal gauche, nous pouvons identifier la branche inférieure du pubis. La branche inférieure du pubis, ou branche pubienne inférieure, se situe ici, entre la symphyse pubienne et la branche inférieure de l'ischion. Encore une fois, l'os pubien possède plusieurs repères osseux et nous allons mentionner ceux que l'on peut voir d'un point de vue médial en commençant par l'éminence iliopubienne.
L'éminence iliopubienne est une saillie osseuse plate située au niveau de la branche pubienne supérieure. Elle marque le point d'union entre l'ilion et le pubis. Une autre structure trouvée sur la surface médiale de l’os pubien est la surface symphysaire. Cette surface s'unit à son homologue controlatéral par une articulation cartilagineuse médiane appelée symphyse pubienne que vous pouvez maintenant voir mise en évidence en vert d’un point de vue antérieur. Comme mentionné précédemment, cette articulation relie les deux os pubiens, formant ainsi la connexion antérieure des os coxaux.
Juste sous la symphyse pubienne se trouve une petite arcade connue sous le nom d’arcade pubienne. L'arcade pubienne est formée par les branches inférieures du pubis et de l'ischion de chaque côté, collectivement appelées branches ischiopubiennes. L’angle créé par l’arcade pubienne est appelé angle subpubien. Cet angle est différent en fonction qu’il s’agisse du pelvis masculin ou féminin. Le pelvis masculin a tendance à avoir un angle subpubien plus petit, généralement inférieur à 70 degrés, tandis que le bassin féminin a un angle subpubien plus grand, généralement supérieur à 80 degrés.
Ensuite, examinons la structure que nous pouvons maintenant voir surlignée en vert, à savoir le tubercule pubien ou épine pubienne. On voit qu'il est situé sur la partie antéro-médiale du corps du pubis, juste latéralement à la surface symphysaire. Le tubercule pubien est une continuation du pecten du pubis et sert de point d'attache au ligament inguinal.
Très bien, jetons maintenant un coup d'œil à la crête obturatrice du pubis. La crête obturatrice s'étend du tubercule pubien jusqu'à l'acétabulum. Elle constitue le point d'origine du ligament pubofémoral. Sur la face inférieure de la branche pubienne supérieure, on trouve le sillon obturateur. Il est un peu plus facile de voir ce sillon si nous regardons l'os coxal d'un point de vue latéral. Le sillon obturateur se trouve juste sous la crête obturatrice, comme nous pouvons le voir ici. On peut également identifier le sillon obturateur à partir d’un point de vue médial. Ce sillon profond constitue un passage pour le nerf et les vaisseaux obturateurs.
En dessous de la crête obturatrice et du sillon obturateur, on trouve le foramen obturateur qui est la grande ouverture que vous pouvez voir ici entourée par le pubis et l'ischion. La majeure partie du foramen obturateur est recouverte d’une membrane de tissu conjonctif appelée membrane obturatrice. Un canal obturateur étroit reste ouvert entre la membrane et l'os adjacent. Le nerf obturateur, l'artère et la veine obturatrices traversent ce canal qui relie entre la cavité pelvienne et le compartiment médial de la cuisse.
Maintenant que nous avons abordé les éléments osseux de l’os pubien, il est temps pour nous de passer au troisième et dernier composant de l’os coxal qui n’est autre que l’ischion. L'ischion est la partie la plus postérieure et inférieure de l'os de la hanche. Il est divisé en deux parties principales : le corps et la branche. Le corps de l’ischion est cette grande partie située ici, juste derrière le foramen obturateur. Il se projette vers le haut et rejoint l'ilion et la branche supérieure du pubis.
La branche de l'ischion se trouve ici, juste en dessous du foramen obturateur. Examinons la branche de l'ischion plus en détail. Ici, nous l'observons d'un point de vue médial. On voit que la branche de l’ischion fusionne avec la branche inférieure du pubis. Il s’agit donc d’un point de rencontre entre l’ischion et le pubis connu sous le nom de branche ischiopubienne.
La branche ischiopubienne forme la limite inférieure du foramen obturateur et joue le rôle de site de fixation pour les muscles obturateurs interne et externe.
En restant sur un point de vue postérieur, nous pouvons voir une autre structure clé de l’ischion qui est l’épine ischiatique. L'épine ischiatique est une proéminence osseuse située entre la grande incisure ischiatique et la petite incisure ischiatique. Elle sert de point d’attache à certains muscles importants comme le muscle coccygien.
Avançons maintenant pour discuter un peu plus en détail de la grande incisure ischiatique.
Cette incisure se situe entre l’épine iliaque postérieure inférieure que l’on peut voir ici, et l’épine ischiatique qui se trouve ici, dont nous venons de parler. Lorsque l’on y ajoute ces ligaments, c’est-à-dire les ligaments sacro-épineux et sacrotubéral, cette incisure devient ce qu’on appelle le grand foramen ischiatique.
Nous avons donc ici le grand foramen ischiatique. On voit ici le ligament sacro-épineux en avant du ligament sacrotubéral. Plusieurs structures importantes traversent ce foramen, notamment le muscle piriforme et le nerf sciatique.
Nous avons mentionné un peu plus tôt une autre incisure, la petite incisure ischiatique. Cette incisure se situe entre l'épine ischiatique, qui se trouve ici, et la tubérosité ischiatique. De même, lorsque l’on ajoute ici les ligaments sacro-épineux et sacrotubéral, cette incisure devient ce qu’on appelle le petit foramen ischiatique. Le petit foramen ischiatique est traversé par de nombreuses structures importantes, dont le muscle obturateur interne, le nerf qui innerve ce muscle, les vaisseaux pudendaux internes et le nerf pudendal.
La dernière structure de l'ischion dont nous parlerons aujourd'hui est la tubérosité ischiatique. Cette saillie osseuse rugueuse se trouve au niveau de la jonction entre l'extrémité inférieure du corps de l'ischion et la branche de l’ischion. Sa fonction est de soutenir le poids du corps en position assise, on peut donc aussi l'appeler “os de la position assise”. Sentez-vous vos tubérosités ischiatiques contre la chaise ? Vous êtes littéralement assis dessus.
Maintenant que nous avons terminé avec les os coxaux, examinons les os qui forment la partie postérieure du pelvis et constituent l’articulation sacrococcygienne.
Le sacrum est un groupe de cinq vertèbres soudées à la base de la colonne vertébrale. Il forme le lien entre la colonne vertébrale et les os coxaux et joue un rôle important dans le transfert de force entre ces deux structures. Le sacrum s'articule avec la cinquième vertèbre lombaire de la colonne vertébrale au niveau de l'articulation lombosacrale et avec les os coxaux au niveau des articulations sacro-iliaques que nous avons déjà mentionnées plus tôt dans ce tutoriel.
Jetons un coup d'œil plus détaillé sur les articulations lombosacrales d’un point de vue postérieur, ce qui nous permet de distinguer le processus articulaire supérieur de la première vertèbre sacrée et le corps du sacrum s'articulant avec le processus articulaire inférieur et le corps de la cinquième vertèbre lombaire.
Cette articulation permet la flexion, l'extension et une flexion latérale minime de la partie inférieure de la colonne vertébrale. Le coccyx est formé de quatre à six vertèbres soudées et atrophiées, et se situe directement en aval du sacrum. Il représente la partie terminale de la colonne vertébrale. L'apex du sacrum et la base du coccyx s'articulent pour former l'articulation sacrococcygienne. Cette articulation est une symphyse, dont les surfaces articulaires sont tapissées de cartilage hyalin. Elle est légèrement mobile et ne permet que des degrés limités de flexion ou d'extension. Le mouvement au niveau de cette articulation est d’une importance vitale pour augmenter le diamètre antéro-postérieur du pelvis pendant le travail.
Maintenant que nous avons examiné les composants osseux du pelvis, rassemblons-les tous et examinons l’anatomie squelettique du pelvis dans son ensemble.
Le pelvis peut être divisé en deux segments : le pelvis majeur, ou faux pelvis, et le pelvis mineur, ou pelvis mineur. Le pelvis majeur se trouve au-dessus de l'ouverture supérieure du pelvis, que nous aborderons dans une seconde, et est délimité latéralement par les ailes iliaques, postérieurement par la quatrième et la cinquième vertèbres lombaires et la base du sacrum, et antérieurement par la partie inférieure de la paroi abdominale.
Le faux pelvis abrite les organes abdominopelviens et communique en haut avec la cavité abdominale. On l'appelle faux pelvis, car il se situe au-dessus du bord pelvien, autrement dit au-dessus de l'ouverture supérieure du pelvis, et fait partie de la grande cavité abdominopelvienne. Le vrai pelvis se trouve juste en dessous du faux pelvis et est délimité en avant par la symphyse pubienne, le corps du pubis et la branche supérieure du pubis, latéralement par des parties de l'ilion et de l'ischion, et en arrière par l’articulation sacrococcygienne.
Le vrai pelvis est appelé ainsi, car il entoure la cavité pelvienne. La cavité du pelvis vrai représente la cavité pelvienne proprement dite, elle contient les organes génitaux internes, la vessie et le rectum. Comme nous l'avons mentionné précédemment, la circonférence osseuse qui sépare entre le faux pelvis et le vrai pelvis est un plan oblique connu sous le nom d'ouverture supérieure du pelvis. Cette dernière marque la limite entre les cavités abdominale et pelvienne. L’ouverture supérieure du pelvis est formée par le promontoire sacré, le bord de l'aile iliaque en arrière et par la ligne terminale.
Chaque ligne terminale est constituée de la ligne arquée de l’ilion, du pecten du pubis et de la crête pubienne. Les bords osseux externes de l’ouverture supérieure du pelvis sont connus sous le nom de détroit supérieur. L’ouverture inférieure du pelvis, quant à elle, marque la limite inférieure de la cavité pelvienne. Elle est formée par la pointe du coccyx en arrière, le bord inférieur du ligament sacrotubéral et la tubérosité ischiatique latéralement, et l'arcade pubienne antérieurement.
Oh, vous entendez ça ! Il semble que la sirène de l’ambulance approche. Elle ne doit pas être bien loin. Mais juste avant son arrivée, je vais vous raconter une petite anecdote amusante sur le pelvis. Saviez-vous que le pelvis masculin et féminin présente des différences structurelles notables ? Les distinctions fondamentales entre les pelvis des deux sexes concernent la taille, la forme et l'épaisseur du pelvis dans son ensemble, ainsi qu’un certain nombre de variations dans les proportions entre diverses parties et points de repère.
La femme a tendance à avoir un faux pelvis relativement peu profond avec une ouverture plus large et plus circulaire. Le vrai pelvis féminin, quant à lui, est plus large que celui qu’on observe généralement chez l’homme en raison de branches supérieures du pubis plus longues. De plus, on note un angle subpubien généralement plus grand et plus incurvé entre les branches ischiopubiennes, associé à des épines ischiatiques plus courtes et émoussées.
Les incisures ischiatiques sont généralement plus larges dans le pelvis féminin. Le sacrum et le coccyx du pelvis féminin diffèrent également par leur forme et leur taille. En effet, ils ont tendance à être plus courts, plus larges et incurvés vers l'arrière avec un promontoire moins prononcé. Toutes ces caractéristiques permettent une meilleure adaptation positionnelle du fœtus durant son passage dans la cavité pelvienne lors de l'accouchement.
Le pelvis masculin, en revanche, est nettement plus lourd et plus épais que le pelvis féminin. Il se caractérise par une ouverture en forme de cœur avec un angle subpubien plus étroit entre les branches ischiopubiennes, ainsi que par des épines ischiatiques coniques se projetant médialement et qui seraient plus susceptibles de provoquer une obstruction lors de l’accouchement. Le sacrum et le coccyx du pelvis masculin ont tendance à être longs et étroits avec un promontoire plus proéminent par rapport à la ceinture pelvienne féminine.
Alors qu'est-ce que vous en pensez ? Vous sentez vous en mesure de distinguer entre un pelvis masculin et féminin ? Comment allez-vous vous y prendre ? Oh, hé, je pense que l’ambulance est enfin arrivée ! Explorons maintenant quelques notes cliniques en examinant de plus près les fractures pelviennes.
Les fractures pelviennes sont causées par des traumatismes à faible ou haute énergie et sont relativement rares chez les adultes. Cependant, chez les personnes âgées, les fractures pelviennes peuvent fréquemment survenir, et ce, à la suite d'une chute de la hauteur du corps, ce qui augmente leur incidence. Les fractures pelviennes peuvent se manifester par des douleurs et un gonflement et, selon l'emplacement de la fracture et la gravité de la blessure, par une déformation visible.
Le diagnostic de fracture de la ceinture pelvienne est généralement déterminé par une radiographie et, dans certains cas, par une tomodensitométrie. Les fractures pelviennes peuvent être décrites comme stables ou instables. Dans une fracture stable, il existe généralement un seul trait de fracture, qui est situé le long de l'aile iliaque, du sacrum ou des branches pubiennes. En revanche, les fractures instables sont caractérisées par deux ou plusieurs traits de fracture au niveau de l'anneau pelvien et entraînent fréquemment un déplacement. Les fractures pelviennes instables peuvent provoquer une hémorragie interne importante et un état de choc hypovolémique.
Selon le niveau de gravité, la prise en charge des fractures pelviennes peut nécessiter une stabilisation et une fixation chirurgicale. Le traitement non chirurgical inclut le repos, l'utilisation de déambulateur pour réduire la charge du poids du corps sur la ceinture pelvienne et des médicaments antalgiques et anti-inflammatoires.
Cela nous amène à la fin de ce tutoriel. J'espère que vous avez apprécié notre petit voyage dans l’univers du pelvis. À la prochaine et bonnes révisions !