Vidéo: Cellules et tissus
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Si vous deviez deviner, combien de cellules y a-t-il approximativement dans le corps humain ? Cinq millions ? Non, c'est trop peu. Cent millions ? Non, probablement plus que ça. Et si on disait trois ...
En savoir plusSi vous deviez deviner, combien de cellules y a-t-il approximativement dans le corps humain ? Cinq millions ? Non, c'est trop peu. Cent millions ? Non, probablement plus que ça. Et si on disait trois milliards ? Toujours trop peu. Hmm. Cinq cents milliards alors ? Je veux dire, oui, ça semble plausible, non ? Eh bien, en réalité, nous sommes encore très loin du compte, car on estime que nous avons plus de trente-deux billions de cellules dans notre corps. Oui, vous m'avez bien entendu - TRENTE-DEUX BILLIONS. Et en plus de cela, notre corps produit en moyenne plus d'un milliard de nouvelles cellules chaque heure, dont nous avons besoin pour grandir et remplacer les cellules mortes ou perdues.
Malgré leur grand nombre dans un corps en bonne santé, toutes ces trente-deux billions de cellules s’agencent incroyablement bien et travaillent toutes pour accomplir un objectif commun, qui est l'homéostasie, le processus de maintenance et de régulation de nos corps afin de fournir la stabilité et la cohérence dans notre environnement interne tout en faisant face aux changements externes.
Parmi ces trente-deux billions de cellules, nous avons environ deux cents types de cellules, toutes spécialisées dans la fonction qu'elles exercent dans notre corps. Des groupes de cellules similaires travaillent ensemble pour accomplir leur fonction désignée et,faisant ainsi, ils forment des tissus qui sont essentiels à la structure de notre corps qui nous maintiennent en un seul morceau, nous donnent une forme, et – vous vous sentez submergé ? Ne vous inquiétez pas. Ce n'est pas aussi compliqué que ça en a l'air. Tout cela aura bientôt du sens. Faites-moi confiance.
Donc, bienvenue à notre introduction sur les cellules et les tissus.
Heureusement pour nous, bien que notre corps contient plus de deux cents types de cellules, toute cette complexité peut en réalité être résumée en quatre principaux types de tissus seulement, à savoir le tissu épithélial qui tapisse l'intérieur et l'extérieur du corps en nous fournissant une couverture et une protection, le tissu musculaire qui bien sûr nous donne les moyens de mouvement et d'habileté, le tissu conjonctif qui soutient tout notre corps, nous empêchant de ressembler à un géant ou peut-être à une gelée, et enfin le tissu nerveux que notre corps utilise pour la communication et le contrôle des fonctions corporelles.
Avant de commencer à explorer les quatre principaux types de tissus, familiarisons-nous d'abord avec les photos prises des cellules et des tissus à travers un microscope - les micrographies.
Comme vous le savez peut-être déjà, l'histologie est l'étude de l'anatomie microscopique, mais étant donné que nous ne pouvons pas vous fournir votre propre microscope et des échantillons pour observer les cellules et les tissus que nous allons examiner, vous verrez plutôt de nombreuses micrographies dans ce tutoriel. Dans cette micrographie, vous pouvez voir la coupe transversale colorée d'un uretère, nous utilisons la coloration pour visualiser les cellules et les tissus, car la coloration crée un contraste de couleur qui permet de mieux distinguer les cellules et leurs structures internes. Alors, explorons chacun des différents types principaux de tissus plus en détail, en commençant par le tissu épithélial.
Le tissu épithélial, également appelé épithélium, est composé de feuilles cellulaires qui tombent dans l'un des deux groupes. Le premier est connu sous le nom de tissu épithélial proprement dit, aussi connu sous le nom de épithélium de revêtement, en raison du fait qu'il recouvre la surface externe ou tapisse les surfaces internes de la plupart des organes. Par exemple, l'épithélium épidermique de votre peau ou l'épithélium respiratoire qui tapisse votre trachée et vos bronches.
Le second type est connu sous le nom d'épithélium glandulaire ou sécrétoire, qui forme nos glandes. Il a pour fonction de produire et de sécréter diverses macromolécules vers notre circulation sanguine ou directement sur une surface épithéliale via des canaux. Vous trouverez des exemples d'épithélium glandulaire dans les glandes gastriques de votre estomac ainsi que dans vos glandes sudoripares.
Les cellules épithéliales vivent en contact direct les unes avec les autres, ce qui signifie qu'il y a peu d'espace intercellulaire entre elles. Elles sont également avasculaires, ce qui signifie qu'elles n'ont pas d'approvisionnement sanguin direct. Au lieu de cela, elles reçoivent leur nutrition à partir du tissu conjonctif environnant et sous-jacent.
En ce qui concerne la classification, les cellules épithéliales sont généralement classées en fonction de leur morphologie ou de leur forme : cubiques, pavimenteuses ou cylindriques (prismatiques),et, en fonction de leur arrangement, simple ou stratifié. Comme leur nom l'indique, les cellules épithéliales cubiques ont une forme approximativement cubique, ce qui signifie qu'elles ont à peu près la même hauteur et largeur. Pavimenteux fait référence à des cellules en forme d'écailles, fines ou aplaties, tandis que cylindrique décrit ces cellules épithéliales de grande taille en forme de colonne. L'épithélium simple désigne une seule couche de cellules et stratifié signifie plusieurs couches de cellules.
C'est cette forme et cet agencement des cellules épithéliales qui déterminent généralement le nom de chaque tissu épithélial. Par exemple, nous pouvons avoir du cubique simple, du pavimenteux simple, du cylindrique simple, du cubique stratifié, du pavimenteux stratifié et du cylindrique stratifié. Il y a beaucoup de tissus épithéliaux à explorer, alors soyez attentif à mesure que nous avançons, et n'oubliez pas de prendre des notes.
Donc, l'épithélium cubique simple tapisse les petits tubules, canaux et glandes dans tout le corps. Ses fonctions principales sont la sécrétion et l'absorption. Sur cette micrographie montrant une coupe transversale d'un rein, on peut voir l'épithélium cubique simple revêtant l'un des nombreux tubules collecteurs responsables de la concentration de l'urine.
L'épithélium cubique stratifié a les mêmes fonctions, mais il est moins courant. On le trouve principalement dans les canaux des glandes sudoripares et le revêtement de tubules plus larges.
L'épithélium pavimenteux simple crée une barrière sélective pour la diffusion des petites . On le trouve donc partout où la diffusion se produit, comme dans le revêtement des alvéoles et des vaisseaux sanguins. Sur cette micrographie, on peut le voir ici formant la couche la plus interne de la paroi d'une artère.
L'épithélium pavimenteux stratifié, quant à lui, assure principalement une fonction protectrice. On le trouve partout dans le corps où une abrasion constante se produit, comme dans l'œsophage et le revêtement de la cavité buccale. L'épiderme, où une abrasion mécanique constante se produit, est composé d'une forme spécialisée de ce tissu illustré ici, appelée épithélium pavimenteux stratifié kératinisé, qui est constitué de cellules mortes gorgées de kératine sur ses couches les plus externes.
L'épithélium cylindrique simple a les fonctions d'absorption, de sécrétion, de protéction et de lubrification. On le trouve revêtant le tractus gastro-intestinal. Sur cette micrographie, on peut voir l'épithélium simple cylindrique revêtant les villosités intestinales.
L'épithélium cylindrique stratifié, en revanche, est peu courant. Il a les mêmes fonctions et peut être trouvé dans certaines larges glandes exocrines, comme on le voit ici dans un grand canal de la glande salivaire sublinguale, ainsi qu'à la jonction anorectale. Un tissu spécialisé est souvent confondu avec un épithélium cylindrique stratifié car une seule couche de cellules peut donner une apparence stratifiée. Ce tissu courant est appelé épithélium cylindrique pseudostratifié. On le trouve principalement dans le revêtement des voies respiratoires et a les mêmes fonctions que l'épithélium cylindrique simple.
Le dernier tissu épithélial que nous allons examiner aujourd'hui nous ramène à la première micrographie que nous avons vue, qui est une coupe transversale d'un uretère, et ce tissu unique s'appelle l'épithélium de transition. Il est constitué de cellules stratifiées qui peuvent présenter à la fois une forme pavimenteuse et cubique. Par exemple, lorsque l'urine passe à travers l'uretère, l'exercice de pression force la dilatation de la lumière, ce qui a pour effet d'aplatir les cellules cubiques extérieures en cellules pavimenteuse.
Sur cette micrographie, la lumière n'est pas dilatée, et donc la plupart des cellules semblent cubiques. Ce tissu est également connu sous le nom d'urothélium en raison du fait qu'il soit exclusif à l'uretère et de certaines parties de la vessie et de l'urètre, et sa fonction est de distendre les tissus qui recueillent et transportent l'urine.
Il est également courant que les cellules cubiques et cylindriques présentent des structures proéminentes spécialisées sur leurs surfaces luminales. Elles ont pour fonction d'augmenter la surface de la cellule afin d'optimiser l'absorption ou de déplacer des substances le long de la surface épithéliale elle-même.
Il existe trois principaux types de telles spécialisations, à savoir les microvillosités telles que celles qui forment la bordure en brosse trouvée dans votre petit intestin, les stéréocils que l'on peut trouver dans l'épididyme et le canal déférent, et enfin, les cils que l'on peut trouver dans votre trachée et vos bronches. Tout le tissu épithélial est séparé du tissu sous-jacent par une membrane basale, qui est représentée ici en vert. Cette matrice extracellulaire spécialisée est responsable de fournir un soutien aux tissus.
De temps en temps, vous pouvez constater que la membrane basale est souvent appelée lame basale, cependant, il est important de noter que la lame basale est en réalité l'une des couches constituant la membrane basale, et ces termes ne sont pas interchangeables. La membrane basale est égale à la lame basale plus la lamina propria, aussi appelée lame réticulaire.
D'accord, maintenant que nous avons passé en revue le tissu épithélial, passons au tissu conjonctif.
La question que vous pourriez vous poser maintenant que nous avons abordé le tissu épithélial est la suivante : qu'est-ce que le tissu conjonctif et en quoi est-il différent ?
Pour commencer, le tissu conjonctif est le tissu le plus abondant dans le corps, et en étant le plus abondant, il est également le plus diversifié parmi tous les types de tissus corporels. Tellement diversifié que vous pourriez même avoir du mal à croire que les différents types de tissu conjonctif sont liés les uns aux autres. Vous allez comprendre ce que je veux dire dans un instant.
La seule chose qui relie tous les types de tissu conjonctif n’est cependant que leur origine. Oui, tout le tissu conjonctif provient du même tissu multipotent appelé mésenchyme, un type de tissu embryonnaire peu organisé et fluide que certains appellent "soupe embryonnaire". Oui, je sais, je ne vais plus jamais regarder une soupe de la même manière non plus.
Dans la plupart des cas, le tissu conjonctif est composé de cellules situées dans un milieu extracellulaire appelé la matrice extracellulaire. Cette matrice est constituée de fluides et d'une substance fondamentale, qui est essentiellement une substance gélatineuse remplissant tous les espaces entre les cellules. À l'intérieur de cette substance fondamentale, on trouve de nombreuses fibres intégrées telles que le collagène, qui est en réalité plus résistant que l'acier c’est la même substance que certaines personnes injectent dans leur visage pour le gonfler, des fibres élastiques qui permettent aux tissus de s'étirer et de se rétracter comme un élastique, et des fibres réticulées qui forment un réseau de matériau spongieux qui maintient tout en place. Tout cela contribue à déterminer les propriétés physiques particulières du tissu conjonctif.
Lorsque l'on compare le tissu épithélial au tissu conjonctif, l'une des principales différences réside dans l'abondance relative du matériel extracellulaire, ainsi que les fibres présentes dans le tissu conjonctif, mais avec moins de cellules.
La principale fonction du tissu conjonctif est de fournir une structure et un soutien, tout en connectant ou liant nos tissus entre eux, comme l'indique son nom. Il contribue également à protéger notre corps et à isoler nos autres tissus et organes. De plus, certains types de tissu conjonctif jouent un rôle dans le stockage de l'énergie et agissent comme un système de transport au sein de notre corps. Bien sûr, étant donné la diversité des types de tissu conjonctif, il existe également de nombreux types de cellules spécifiques à chaque type particulier de tissu conjonctif. Cependant, elles partagent certaines caractéristiques communes et peuvent généralement être divisées en deux grands types : les cellules immatures du tissu conjonctif et les cellules matures du tissu conjonctif.
Les cellules immatures sont assez faciles à reconnaître grâce à leurs noms, car elles se terminent par le suffixe "-blast". Par exemple, les fibroblastes dans le tissu conjonctif proprement dit, les chondroblastes dans le cartilage, les ostéoblastes dans les os, les lipoblastes dans les tissus adipeux, et même les hémocytoblaste dans le sang. Et malgré ce que leurs noms pourraient suggérer, ces cellules ne sont pas impliquées dans l'explosion de quoi que ce soit. En fait, c'est tout à fait le contraire.
Parmi leurs nombreuses fonctions, ils sécrètent la substance fondamentale et les fibres nécessaires à la formation de leur tissu conjonctif associé. Une fois qu'ils ont terminé leur travail de production de la matrice extracellulaire, entre autres, ils passent à leur forme mature, qui tend à être moins active et parfois décrite comme étant au repos. Ces types de cellules abandonnent leur surnom en "-blast" et finissent plutôt avec le suffixe "-cyte". Ainsi, nos fibroblastes deviennent des fibrocytes, nos chondroblastes deviennent des chondrocytes, nos ostéoblastes deviennent des ostéocytes, et ainsi de suite.
Ces cellules peuvent parfois revenir à leur forme immature si elles ont besoin de réparer et de reconstruire des tissus, mais en général, elles ont pour objectif de maintenir le tissu construit par leur cellule blastique progénitrice.
Ainsi, ce sont ces cellules qui produisent et entretiennent votre sang, vos ligaments, votre cartilage et vos os, et en gros tout ce qui vous maintient en un seul morceau et garantit que vous ne ressembliez pas à un énorme bloc de gelée.
Maintenant, ce n'est pas la fin de l'histoire en ce qui concerne les types de cellules dans le tissu conjonctif. Il existe une autre classe de types de cellules qui ne sont pas impliquées dans la construction du tissu conjonctif, mais qui travaillent plutôt pour vous protéger de, eh bien, à peu près tout en réalité. Il s'agit de vos cellules immunitaires, telles que les macrophages et les globules blancs comme les neutrophiles, les éosinophiles, les monocytes et les lymphocytes, et la liste est encore longue. Ces cellules sont comme l'armée, les Marines, les commando de marine et le FBI de votre corps tous réunis, qui patrouillent vos tissus conjonctifs, combattant les envahisseurs et les menaces externes.
Alors, examinons de plus près certains des différents types de tissu conjonctif.
Il existe trois groupes de tissus conjonctifs en se basant sur le type de matrice extracellulaire – les tissus avec des matrices liquides, les tissus avec des matrices semi-solides et les tissus avec des matrices solides. Tout d'abord, l'un des types de tissu conjonctif comprend les tissus avec des matrices liquides, et l'un des tissus conjonctifs les plus importants du corps avec des matrices liquides est l'un des principaux liquides du système cardiovasculaire, à savoir le sang.
Et le sang est composé de globules rouges appelés érythrocytes et de globules blancs appelés leucocytes, et ces cellules sont contenues dans une matrice liquidienne appelée le plasma. Sur cette micrographie, nous pouvons voir les érythrocytes sous forme de disques brun rougeâtre, et il y a un exemple de leucocyte présent dans cette image, c’est celui qui est encerclé et sera ensuite montré dans notre agrandissement. Notez que la zone verte foncée représente le noyau cellulaire.
Les globules rouges n'ont pas cette coloration violette foncée qui est montrée dans le leucocyte non colorié dans le cercle de gauche, car ils sont anucléés, ce qui signifie qu'ils n'ont pas de noyau. Et dans cette image, les petits points violets comme celui-ci sont des plaquettes qui aident à la formation de caillots sanguins, et comme nous l'avons mentionné, il existe plusieurs types de tissus conjonctifs avec des matrices semi-solides communément appelées tissu conjonctif proprement dit.
Et le premier de ceux-ci est le tissu que nous appellerons le tissu conjonctif lâche, et ce type de tissu se présente sous trois formes principales, dont la première est connue sous le nom de tissu aréolaire. Le tissu aréolaire est largement répandu dans tout le corps et peut souvent être trouvé en profondeur sous la membrane basale de l'épithélium. Il contient un réseau de fibres de collagène et d'élastine et est donc très flexible. Le tissu conjonctif lâche est également le site d’échange rapide de liquides et de gaz entre les tissus.
Le deuxième type de tissu conjonctif lâche est connu sous le nom de tissu conjonctif réticulaire, qui agit comme un échafaudage dans certains tissus, fournissant à d'autres types de cellules un environnement pour mûrir ou se développer. Vous trouverez le tissu conjonctif réticulaire dans des structures telles que vos ganglions lymphatiques, votre rate et la moelle osseuse.
Un dernier type de tissu conjonctif lâche est le tissu adipeux, que vous et moi appelons également tissu graisseux. C'est un type de tissu conjonctif unique car, contrairement aux autres, il ne contient pas beaucoup de matière extracellulaire mais principalement cellulaire. Le tissu adipeux se trouve généralement autour des organes ou d'autres structures, et il est composé de cellules graisseuses appelées adipocytes. Le tissu adipeux peut être trouvé partout dans le corps, y compris sous la peau.
Mais avant de maudire votre tissu adipeux de peur d’avoir ventre proéminent et des poignées d'amour, dans les bonnes quantités, il s'agit en réalité d'un tissu extrêmement important dans notre corps, car il assure une isolation pour nous protéger contre une perte de chaleur excessive. De plus, il offre une protection à nos organes tels que notre cœur et nos reins, et enfin, et surtout, la graisse constitue notre réservoir d'énergie - une réserve de calories qui maintient notre corps en fonctionnement pendant de longues périodes sans apport alimentaire.
Pendant la fixation et la coloration, les adipocytes contenant de la graisse sont éliminés, les laissant vides en apparence avec le noyau à la périphérie, ce qui leur donne, comme vous pouvez le voir, une apparence très distincte en forme d'anneau dans la coupe histologique.
Nous passons maintenant à notre deuxième type de tissu conjonctif avec des matrices semi-solides, qui est le cousin du tissu conjonctif lâche : le tissu conjonctif dense. Comme son nom l'indique, le tissu conjonctif dense est plus dense que le tissu conjonctif lâche, et tout comme ce dernier, le tissu conjonctif dense se divise en trois principaux sous-types.
Le premier est le tissu conjonctif dense régulier que vous regardez actuellement sur votre écran, et ce type de tissu contient plus de collagène que d'élastine, présentant un agencement organisé ou régulier des fibres, ce qui lui confère une plus grande résistance. Ce tissu forme des structures solides telles que les ligaments et les tendons, que vous pouvez voir maintenant sur votre écran.
Le deuxième type de tissu conjonctif dense est appelé tissu conjonctif dense irrégulier. Il est principalement trouvé dans le derme de la peau. Comme vous pouvez le voir, il présente une disposition plus irrégulière par rapport à ses cousins tendineux et ligamentaires. Le dernier type de tissu conjonctif dense est appelé tissu conjonctif élastique, qui, fidèle à son nom, est riche en fibres élastiques qui lui permettent de s'étirer et de se rétracter. Un bon exemple de tissu conjonctif élastique se trouve dans les grandes artères élastiques, comme vous pouvez le voir dans cette micrographie.
Passons maintenant à l’examen de quelques exemples de tissu conjonctif avec des matrices solides. Commençons par examiner le cartilage. Une fois de plus, nous pouvons identifier plusieurs sous-types dans cette catégorie de tissu conjonctif.
Le cartilage hyalin est le type de cartilage le plus abondant dans le corps humain et peut être retrouvé sur les surfaces articulaires des os, le cartilage costal des côtes, et autour de la trachée. Sur cette micrographie, nous pouvons voir la trachée avec du cartilage hyalin visible dans la coupe colorée en violet et en forme de U, et ce cartilage hyalin est responsable de la rigidité de la trachée, ce qui l'empêche de s'affaisser.
D'autres types de cartilage comportent du cartilage élastique, comme celui que l'on trouve dans les oreilles, le fibrocartilage que l'on trouve dans les disques intervertébraux et la symphyse pubienne, ainsi que le cartilage épiphysaire qui constitue les plaques de croissance dans les os. Mais quel que soit le type de cartilage, rappelez-vous que les cellules résidentes que l'on trouve dans ce type de tissu sont appelées chondroblastes dans le cartilage en croissance et chondrocytes dans le cartilage développé.
Un autre type de tissu conjonctif avec des matrices solides est l'os, et c'est une forme de tissu conjonctif calcifié qui offre un soutien et une protection aux tissus mous, et bien sûr, c'est le tissu qui compose le système squelettique. Le tissu osseux se présente principalement sous deux formes. L'os compact ou cortical est un tissu dense et hautement organisé qui contient des systèmes de Havers comme celui-ci ici, et chacun d'eux contient un canal de Havers entouré de couches concentriques de lamelles. À l'intérieur de ces lamelles se trouvent les ostéocytes, qui sont vos cellules osseuses au repos.
L'autre type d'os est appelé os spongieux ou os trabéculaire, qui est perforé et moins dense que l'os compact. On le trouve généralement dans les têtes de vos os longs ou au centre de vos os plats, et il est constitué de piliers ou de travées osseuses appelés trabécules. Les pores ou espaces que l'on voit entre ces trabécules sont là où votre os produit et stocke la moelle osseuse.
Donc, nous avons examiné les tissus épithéliaux et les tissus conjonctifs. Passons maintenant aux tissus musculaires.
Le tissu musculaire est exactement ce à quoi vous pensez. Oui, c'est ce tissu rouge et charnu qui confère la mobilité à bon nombre de nos organes internes ainsi qu'à notre corps dans son ensemble. Le tissu musculaire est particulièrement unique car il est capable de convertir l'énergie chimique que nous obtenons principalement de la nourriture en énergie mécanique, ce qui nous permet de soulever des objets, de courir et de donner à votre bien-aimé(e) un doux baiser passionné. Oh là là, trouvez-vous une chambre !
Les cellules qui composent les muscles sont généralement allongées et capables de se contracter grâce à des protéines spéciales appelées filaments d'actine et de myosine, qui sont les moteurs de tous les tissus musculaires. Il existe trois types de muscles : le muscle lisse, le muscle squelettique et le muscle cardiaque.
Dans cette micrographie, vous pouvez observer du muscle squelettique - augmentons simplement le grossissement. Le muscle squelettique est associé au système squelettique grâce à des attaches tendineuses et est principalement responsable des mouvements volontaires et de la posture du squelette. Ses cellules, couramment appelées fibres musculaires, sont longues et non ramifiées, pouvant atteindre plusieurs centimètres de long. Chaque fibre est multinucléée, contenant des milliers de noyaux périphériques situés à intervalles réguliers. Le muscle squelettique présente un aspect strié en raison de l’agencement perpendiculaire des filaments d'actine et de myosine qui se croisent le long de chaque fibre, et chaque fibre musculaire est contrôlée par une synapse avec un motoneurone .
Notre prochain type de tissu musculaire est le muscle cardiaque, qui, comme son nom l'indique, se trouve uniquement dans le cœur. L'arrangement des filaments d'actine et de myosine donne à ce tissu une apparence striée, que l'on peut voir ici, comme le muscle squelettique. Cependant, contrairement au muscle squelettique, les cellules du muscle cardiaque ne contiennent qu'un ou deux noyaux, et les cellules musculaires cardiaques forment également un réseau complexe tridimensionnel de branches. Entre les cellules adjacentes se trouvent des disques intercalaires qui contiennent des jonctions lacunaires, ce qui permet au cœur de battre de manière synchronisée. En raison de ses jonctions intercellulaires spécialisées, le muscle cardiaque est heureusement considéré comme involontaire et se contracte sans aucune intervention consciente.
Notre dernier type de tissu musculaire à explorer est le muscle lisse, également appelé muscle viscéral, qui enveloppe nos artères et les organes tubulaires du tube digestif, urinaire et reproducteur. Les cellules musculaires lisses contiennent un seul noyau central et sont connectées les unes aux autres via des jonctions lacunaires qui leur permettent de communiquer entre elles. Ces cellules ont une forme fusiforme et contiennent des filaments d'actine et de myosine disposés de manière aléatoire, ce qui confère au muscle lisse une apparence non striée, contrairement à l'apparence striée des deux autres types de muscles.
Tout comme le muscle cardiaque, le contrôle du muscle lisse est également involontaire, ce qui est pratique, car cela signifie que vous n'avez pas besoin de réfléchir à pousser ce burger que vous avez mangé au déjeuner à travers votre tube digestif de neuf mètres. Il entre simplement d'un côté, et grâce à votre muscle lisse, ressort de l'autre quelques heures plus tard.
Le dernier type de tissu que nous examinerons est le tissu nerveux, qui constitue bien sûr le système nerveux. Le système nerveux peut être divisé en système nerveux central ou SNC, qui est composé de l'encéphale et de la moelle épinière, et en système nerveux périphérique ou SNP, qui est composé de nerfs qui transmettent des signaux vers et depuis le SNC et le reste du corps. Les cellules du tissu nerveux sont appelées neurones. Les neurones qui transmettent les signaux du SNC vers le corps sont appelés neurones efférents, tels que vos neurones moteurs, tandis que ceux qui transmettent les signaux du corps vers le SNC sont appelés neurones afférents, tout comme vos neurones sensitifs.
Bien sûr, les neurones existent dans différentes formes et tailles, cependant, quelle que soit leur morphologie, ils partagent tous trois caractéristiques communes. Ils possèdent tous un corps cellulaire, qui est le centre de contrôle de la cellule et qui contient le noyau. Ils contiennent tous des dendrites, qui sont ces structures en forme de branches, que vous pouvez voir ici, communiquant avec d'autres cellules nerveuses dans une sorte de port d'entrée de l’information vers le neurone, et enfin, nous avons cet axone, qui est le câble de transmission du signal électrique qui passe à travers le nerf, et il peut faire synapse avec un autre neurone ou directement avec sa structure cible.
En plus des neurones, le système nerveux est également composé de cellules de soutien spécialisées appelées cellules gliales, notamment les cellules de Schwann dans le système nerveux périphérique ou les oligodendrocytes et les astrocytes que l'on trouve dans le système nerveux central. Ces cellules fournissent un support, une protection et une isolation aux différentes parties du neurone.
Et voilà ! Vous avez maintenant eu une introduction de base aux quatre types de tissus du corps humain, et vous êtes en bonne voie pour devenir un expert en histologie.
N'oubliez pas les quatre types que nous avons examinés aujourd'hui ! Il s'agit du tissu épithélial qui peut être divisé en deux groupes - le tissu épithélial proprement dit ou épithélium de revêtement, qui tapisse les surfaces internes et externes de nos organes, et l'épithélium glandulaire, qui forme les canaux et les unités sécrétrices de plusieurs glandes de notre corps.
Le point suivant était le tissu conjonctif, qui peut être divisé selon la classification suivante – le tissu conjonctif à matrice liquide, comme le sang ou la lymphe ; le tissu conjonctif à matrice semi-solide, dont des exemples comprennent le tissu conjonctif lâche aréolaire ou le tissu conjonctif fibreux dense ; et enfin, le tissu conjonctif à matrice solide, comme l'os ou le cartilage.
Après avoir examiné le tissu conjonctif, nous avons poursuivi avec le tissu musculaire, où nous avons découvert trois types principaux, notamment le muscle squelettique, qui permet à notre corps de se déplacer dans notre environnement externe, le muscle lisse, qui confère une motilité à nos organes dans notre environnement interne, et bien sûr, le muscle cardiaque, qui est propre au cœur.
Et enfin, pour conclure en beauté, nous avons terminé avec le tissu nerveux. Cette fois-ci, nous avons parlé de deux principaux types de cellules qui composent ce tissu : les neurones ou cellules nerveuses, qui transportent les impulsions électriques, et les cellules gliales, qui soutiennent, entretiennent et protègent les neurones.
Et voilà ! Ce tutoriel vidéo est terminé. J'espère que vous avez apprécié d'en apprendre davantage sur les quatre principaux types de tissus de notre corps. À la prochaine !